Culture: L’Avare, Made in Côte d’Ivoire, une adaptation libre d’Abass Zein à voir le 21 mars 2024 à l’Institut Français d’Abidjan

Culture: L’Avare, Made in Côte d’Ivoire, une adaptation libre d’Abass Zein à voir le 21 mars 2024 à l’Institut Français d’Abidjan

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Plusieurs séquences de la reprise de Molière, Made in Côte d’Ivoire, (une adaptation libre de Molière) s’est tenue le mardi 16 janvier 2024, à l’Institut Français de Côte d’Ivoire, Avenue Franchet d’Esperey, Abidjan/Plateau.
L’équipe vous donne rendez-vous le jeudi 21 mars 2024 à l’Institut Français d’Abidjan et le 22 mars 2024 dans la commune d’Abobo avec un spectacle hilarant en français ivoirien et en Nouchi.

L’objectif de cette adaptation libre est de reprendre Molière, en français pluriel (alexandrins, français ivoirien et même en nouchi , il fallait oser: Abass Zein là fait .

C’est un projet fou et innovant, avec un casting d’exception. Koami Vignon, Sy Savané, Flappy Mendosa, Clentélex, C’Katcha, Lua, Samuel Brou, Eddy Dagher, Clément Michels, Christophe Kassi deviennent les héros de Molière et témoignent de son implacable modernité et par la teneur du texte retravaillé en Nouchi et en français de chez nous.

Selon Abass Zein, « notre avare à nous a une particularité ivoirienne. On revoit dans cet avare toutes les couches sociales. L’idée est de retrouver Molière et L’Avare à l’ivoirienne. Toutes les personnalités qui jouent dans cette pièce théâtrale sont des personnalités connues sur la scène ivoirienne. Ce sont des opéras connues sur lesquels le metteur en scène a retravaillé avec un accent ivoirien. Le plus important était de redécouper la pièce en Alexandrin dans le but d’avoir la même langue», a t-il déclaré.

Selon Clentélex l’un des acteurs de cette pièce de théâtre a indiqué que « une réécriture à l’ivoirienne de L’Avare de Molière permettra à la population ivoirienne de se rapprocher du théâtre en tant qu’Abobolais, une commune où on parle beaucoup de Nouchi, c’est un plaisir pour moi. Vu que nous l’avons adapté à l’ivoirienne, cela agrandit le public de la pièce de théâtre. Et plusieurs jeunes au quartier comprendront mieux cette belle histoire».

Pour rappel, l’Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, adaptée de La Marmite de Plaute et représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Il s’agit d’une comédie de caractère dont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale.

Harpagon, l’avare, n’aime que son argent ; il ne voit que des voleurs autour de lui, il soupçonne tout le monde de vouloir lui voler son argent. Son fils et sa fille causent-ils à part : « Je crois, dit-il, qu’ils se font signe l’un à l’autre de me voler ma bourse. » Il fouille le valet de son fils ; après avoir visité ses deux mains, il demande les autres. Il refuse à ses enfants le nécessaire, et son fils, réduit à manquer de tout, devient joueur. Harpagon l’apprend et au lieu de lui reprocher ce vice, il lui conseille de placer à gros intérêt l’argent qu’il gagne au jeu.

L’Avare songe à établir ses deux enfants sans s’inquiéter le moins du monde de leurs goûts, il a fait choix d’une riche veuve pour son fils Cléante, et pour sa fille, Élise, du seigneur Anselme, un homme mûr qui n’a pas plus de cinquante ans, mais noble, doux, posé, sage et fort riche.

Son intendant, Valère, qui aspire secrètement à la main d’Élise, lui fait quelques objections.

Harpagon n’a hâte d’établir ses enfants que pour épouser lui-même une jeune fille pauvre dont la beauté l’a charmé et qui apportera en ménage, à défaut de fortune, mille qualités précieuses, beaucoup de frugalité et d’économie. Il se croit obligé de l’inviter à diner, mais il s’agit de dépenser le moins possible.

Harpagon tente de s’entendre avec son cuisinier, qui est aussi son cocher, dans une scène du dernier comique.

Pendant le repas, Harpagon découvre que son fils est épris de cette même Marianne qu’il veut épouser. Mais tout à coup, un affreux malheur vient lui faire oublier tous ses projets. Il s’aperçoit qu’on lui a volé sa cassette qu’il tenait enfouie dans son jardin et qui contenait dix mille écus. Son désespoir est au comble. Il accourt, sans chapeau, et s’écrie : « Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, je suis perdu, je suis assassiné ! on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent. »

Pour la suite, l’Institut Français vous donne rendez-vous le 21 mars 2024 à l’Institut Français d’Abidjan.

Josué koffi

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