Côte d’Ivoire : Dîner gala de Clôture de la 3ieme édition de la Semaine de la Femme Greffier de Côte d’Ivoire

Côte d’Ivoire : Dîner gala de Clôture de la 3ieme édition de la Semaine de la Femme Greffier de Côte d’Ivoire

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La Cérémonie de clôture de la semaine de la Femme Greffier (SFG) de Côte d’Ivoire s’est tenu le Samedi 26 novembre 2023, dans un Réceptif Hôtelier de Grand-Bassam, une banlieue Abidjan.

À cette occasion, les femmes Greffiers ont fait le bilan de leur activités sur la Résilience dans le monde du travail, l’amélioration de l’accueil des Greffiers au Service Public de la Justice.
Organisé sur le thème : « Le leadership féminin au service de l’administration judiciaire pour un greffe de qualité », les femmes greffières ont eu plusieurs séances de travail et afin d’avoir une meilleure compréhension de l’acceuil qui pour un élément très catalyseur dans leur métier.

Chez les femmes en particulier, il faut créer un environnement propice à la formation et à la valorisation des compétences féminines.

L’objectif recherché au travers de la semaine de la Femme Greffier (SFG) de Côte D’Ivoire est de renforcer les capacités des greffiers, accroître leur efficacité dans l’exercice scrupuleux de leurs attributions et inculquer aux greffières la propension à offrir un service de qualité.

Comme objectifs spécifiques ll s’agit d’ avoir un service des Greffes de qualité ; de promouvoir la formation au sein du greffe ; de développer les capacités et aptitudes des greffiers ; de participer à l’autonomisation réelle des femmes ; inciter les greffières à s’intéresser aux postes de responsabilité ; valoriser le leadership féminin ; encourager aux bonnes habitudes professionnelles ; atteindre une meilleure performance ; rehausser la corporation de Greffier.
Selon Me Yaké epse Silué, Présidente de l’Amicale des Femmes Greffiers de Côte d’Ivoire, « cette activité a été instaurée pour permettre à toutes les femmes greffiers de connaître leur profession, à galvaniser les greffières afin de performer dans l’accomplissement quotidien de leurs tâches.Nous voudrions nous faire entendre, préciser que les femmes ont beaucoup de choses à dire et à faire.L’entrée des femmes au Greffe, a apporté quelque chose de particulier. Nous misons sur toutes les qualités professionnelles pour que le Greffe soit de qualité», a t-elle déclaré.

La condition sociale et le positionnement de la femme animent aujourd’hui, l’essentiel des débats nationaux et internationaux. Pendant que l’actualité sociétale mondiale présente un tableau reluisant pour la gente féminine, illustré par les ratifications de traités, les signatures de conventions et de lois pour la protection des femmes notamment avec la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ; la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ; le Pacte International du 16 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques ; Le Pacte International sur les droits économiques, sociaux et culturels ; Le protocole de PALERME de 2000 ; Il convient de noter que les inégalités femmes-hommes sont loin d’avoir disparues. Qu’il s’agissent des domaines professionnel, de l’éducation et même rural, le constat reste amer. Les droits des femmes demeurent foulés aux pieds. Les raisons de cette léthargie quant aux respects et à l’acceptation des droits des femmes s’expliquent par la phallocratie exacerbe, les us et coutumes, la fragilité attribuée au sexe féminin et surtout par la non appropriation de ces droits par les femmes.

Néanmoins, les efforts déployés pour que le fossé entre les femmes et les hommes disparaisse sont notables. Maintes actions, conférences et sensibilisations sont menées dans le monde à cet effet.

En côte d’Ivoire, la grande implication du gouvernement pour le rayonnement des femmes sur l’échiquier national est avérée. Il faut noter entre autres, la constitution de 2016 en ses articles 4,5 et 36 ; la loi 2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues et les activités des ministères de la Fonction Publique par la formation des femmes en Leadership Féminin et celui de la Famille de la femme et de l’enfant au travers des campagnes de sensibilisation et l’organisation des forums d’échanges, de salon et de formation à l’occasion des Journées Internationales de la Femme (JIF) et celle de la Jeune Fille.

Aussi est-il nécessaire que les femmes elles-mêmes s’impliquent davantage dans cette recherche effrénée du respect de leurs droits et leurs autonomisations.
Ainsi courant mai 2019, les femmes professionnelles du Greffe ont décidé de se regrouper en amicale afin de contribuer à l’affirmation de leurs engagements à respecter et à faire respecter leurs droits.

L’Amicale des Femmes Greffiers de Côte d’ivoire, s’est donnée pour slogan: SOLIDARITE, FORMATION et DIVERTISSEMENT. Et ce dans le but d’améliorer la qualité des prestations du Greffe, mieux soigner l’image de l’administration judiciaire.

C’est dans cet élan, que les femmes greffiers ont organisé la troisième édition de la semaine de la Femme Greffier de Côte d’Ivoire (AFGCI), avec pour point d’orgue le gala de clôture prévue pour le 25 novembre dans un Réceptif Hôtelier de la Ville de Grand Bassam.

Au surplus, l’article 23 de la charte des droits fondamentaux consacré à l’égalité entre femmes et hommes précise que : « le principe de l’égalité n’empêche pas le maintien ou l’adoption de mesures prévoyant des avantages spécifiques en faveur du sexe sous-représenté ».

Au terme de la SFG, les résultats attendus sont : l’affirmation de soi ; l’affirmation du leadership ; le développement des compétences et connaissances ; la Maitrise des procédures ; être en adéquation entre les textes et les pratiques ; Harmoniser des pratiques ; consolider des acquis ; avoir un esprit d’ouverture d’esprit ; Prise de responsabilité ;

Selon Flora Irel épouse Kouadio, Marraine de cette 3éme édition, a exhorté les femmes de l’Amicale à faire preuve de résilience au quotidien, surtout dans l’exercice de leur fonction.
Pour elle, la résilience est la capacité à rebondir face à l’adversité à surmonter les difficultés et à continuer d’avancer même quand les tâches sont insurmontable. « Lorsque vous êtes formés aucune difficultés ne peut vous arrêter et les obstacles vous les surmonter étapes par étapes. Pour faire preuve de résilience il faut avoir une attitude positive. Il faudrait prendre soin de votre mental et solide».

Poursuivant, la marraine Flora Irel a expliqué que <<la résilience pour motiver les femmes greffiers de Côte d’Ivoire a cultivé beaucoup plus d’engagement dans leur profession ; à savoir qu’elles ont des compétences, à se former davantage pour pouvoir navigué dans le torrent de leur métier car elles sont des leaders. Elles sont au service Judiciaire et doivent avoir un rendement de qualité>>.

Ce fut une belle rencontre riche en couleurs, les femmes greffiers sont rentrées satisfaites au sortir de cette rencontre. Elles ont trouvé réponses à leurs préoccupations et ont promis de travailler avec beaucoup plus d’abnégations et de conscience professionnelle.

Belle ambiance autour d’un dîné spécial.
Pour rappel, créer en 2019, l’Amicale des femmes Greffiers de Côte d’Ivoire compte à ce jour 158 membres et 60 membres actives.

Josué Koffi

 

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