Côte d’Ivoire :célébration des 50 ans de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels

Côte d’Ivoire :célébration des 50 ans de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels

Edité par
hdrpl

Le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, à accueilli ce lundi 16 novembre 2020 à Abidjan-Plateau , la célébration des 50 ans de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation, et le transfert de propriété illicites de biens culturel. Cette célébration à été organisée par le Bureau de l’Unesco en Côte d’ivoire en partenariat avec le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire..
L’objectif principal de cette cérémonie visait à célébrer et faire l’état des lieux des retombés positives de la convention de 1970.

La célébration du cinquantenaire de la Convention 1970, a été l’occasion pour le Bureau de l’Unesco à Abidjan d’organiser une conférence de presse avec différents panelistes du monde culturel qui a permi non seulement de présenter ladite convention et de faire un état des lieux de ses retombées positives. La célébration a offert également l’opportunité d’une remise de chèque par l’Unesco au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire et au Musée National du Costume de Grand-Bassam en appui à la mise en œuvre de l’inventaire de leur collection muséale.

La Convention de 1970 a fait de l’UNESCO une pionnière dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Elle donne un cadre commun aux États parties sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de biens culturels. L’Afrique reste l’un des continents les plus vulnérables au trafic illicite de biens culturels et les objets d’art africains sont en effet très prisés sur le marché de l’art dit « premier ». Exportés illégalement après avoir été volés dans des musées, arrachés à des sites archéologiques ou cédés sur place au plus offrant, ces objets d’art se retrouvent commercialisés à des prix très élevés en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique et en Europe. Dans la lutte contre ce trafic illicite, les Etats membres et l’Unesco s’engagent pour faire de la sauvegarde des biens culturels mobiliers une priorité absolue.

Ainsi, ces biens peuvent-ils faire l’objet d’une protection internationale grâce aux conventions suivantes : – la Convention de la Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, accompagnée de son premier Protocole de 1954, puis de son deuxième Protocole de 1999. – la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation, et le transfert de propriété illicites de biens culturels, qui constitue la base juridique internationale pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels. – la Convention UNIDROIT de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés, qui couvre des éléments de droit international privé non réglementés par la Convention de 1970 et traite plus spécifiquement de l’harmonisation des législations en matière de restitution des biens culturels.

L’Unesco a développé depuis 50 ans le cadre juridique de référence pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels avec la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels. Cette Convention offre un canevas commun aux États parties sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert illicite de biens culturels.

La ratification de la Convention est une plus-value pour les demandes de retours et de restitutions. Plusieurs exemples en témoignent. La Côte d’Ivoire possède un patrimoine culturel extrêmement riche et, à l’instar des autres pays, elle n’est pas épargnée de pillages de biens culturels et objets d’art. Raison pour laquelle, elle a ratifié la Convention de 1970 le 30 octobre 1990 et la Convention de l’UNIDROIT sur les biens culturels voles ou illicitement exportes en octobre 2019.

Elle a, de surcroit, lancé depuis décembre 2018 une demande de restitution de 148 objets dont le tambour parleur le Djidji Ayôkwe du peuple Tchaman (Ebrié). Il faut noter que 20 000 biens culturels et œuvres d’arts sont actuellement dans les musées en Europe et en Amérique.

Juridiquement contraignante, la Convention l’Unesco de 1970, concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels, exhorte les États parties à prendre des mesures pour interdire et empêcher le trafic illicite des biens culturels. Elle donne un cadre commun aux États parties sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de biens culturels. Le retour et la restitution des biens culturels, les prérogatives centrales de la Convention, ne constituent pas seulement un devoir de mémoire, mais sont fondamentales à la sauvegarde et à la construction de l’identité des peuples, et à l’édification de sociétés pacifiques et justes où l’esprit de solidarité sera renforcé. Ainsi, la Convention s’inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable définie dans l’Agenda 2030 des Nations Unies.

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