DÉCLARATION DU PARTI IVOIRIEN DES TRAVAILLEURS (PIT)Relativement à la situation sociale

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Depuis quelques semaines, le corps social est en ébullition et le destin du pays ne manque pas de vaciller en ces périodes troubles..
En effet, tour a tour, les villes de notre pays semblent être prises de convulsions.
C’était d’abord les militaires de Bouaké qui ont fait bruyamment tonner la poudre pour réclamer chacun la somme de cinq (05) millions de francs avec en sus une villa à chacun pour avoir, disent-ils, combattu en 2011. Ensuite à peine ont-ils eu satisfaction que les gendarmes et autres corps associés, furieux réclament leur part du butin de guerre. Pour la première fois, les fonctionnaires et agents de l’Etat, enseignants et médecins en tête paralysent l’administration, les écoles et les hôpitaux. La colère gronde dans la population.
S’en sont suivis des négociations avec le gouvernement qui ont abouti aux résultats que nous savons et qui ne semblent pas satisfaire les fonctionnaires. Ces derniers jours, ce sont les paysansmécontents de la mévente de leur cacao qui manifestent dans certaines villes. Ou va ainsi le pays. Quel chemin empruntons-nous ?
Le parti ivoirien des travailleurs, comme son nom l’indique suit avec inquiétude les mouvements de révolte des masses laborieuses et tente de comprendre. Si le parti ivoirien des travailleurs comprend la farouche volonté de valoriser le fruit du travail, il demeure préoccupé par ce qui se passe et qui peut compromettre gravement l’avenir du pays.
Avec une rage froide, la grève est suivie et aboutit a des morts d’hommes par balle et dans les hôpitaux. De même, une menace d’année blanche pointe à l’horizon. Le pays risque encore de plonger dans le chaos.
Pour ces raisons et pour bien d’autres, le parti ivoirien des travailleurs demande aux :
– Gouvernement de régler diligemment la situation des fonctionnaires et autres travailleurs avant tout pourrissement
– Travailleurs de privilégier la négociation afin d’éviter à notre pays une descente aux enfers.
– Populations de garder leur calme et d’éviter la violence.
– Enfin au pouvoir public, de se garder de prendre des décisions de nature à aggraver inutilement la situation ou des sanctions non idoines contre les travailleurs.

Fait à Abidjan le 25 Janvier 2017

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