En cette période morose où l’inquiétude face à la progression du covid 19 ne fait que grandir au sein du peuple Ivoirien et ou le traumatisme dû au confinement arrêté par le gouvernement, pour freiner l’évolution de la pandémie du coronavirus, gagne la population, un membre du GP-PAIX en la personne de Mamadou Coulibaly, président du Parti pour l’Intégration Africaine en abrégé PIA, décide volontairement et en désaccord total avec la direction légale et légitime de notre groupement, de poser des actes répréhensibles d’indisciplines notoires et de manque de solidarité à l’égard des autres membres de l’organisation.
Le présent communiqué de presse a pour objet d’éclairer l’opinion publique sur les agissements pour le moins cavalière de cette personne indisciplinée qui met à mal la cohésion au sein du GP-PAIX et entache sa crédibilité ainsi que sa paisible marche.
Il vise enfin à tirer les conséquences des actes condamnables de cette personne manipulée pour entraver le bon fonctionnement du GP-PAIX et utilisé à souhait pour saper les fondements de notre groupement.
2- Rappel des faits
Le vendredi 14 mars 2020, monsieur Mamadou Coulibaly a organisé une conférence de presse sans l’avis de la conférence des partenaires (organe de direction du GP-PAIX).
Dans ses envolées dramaturgiques, il s’est vu obligé d’invectiver les membres du GP-PAIX.
Face à ces manquements, une rencontre de recadrage dirigée par la coordonnatrice par intérim sous la houlette de la Conférence des partenaires, a rencontré, le lundi 16 mars à Yopougon, le mis en cause pour l’entendre sur ses agissements et surtout le rappeler à l’ordre.
Le concerné a, semble-t-il, présenté une bonne disposition face à cette rencontre mais ne l’a pas respecté.
Le 27 mars 2020, contre toute attente, la même personne récidive et fait publier une déclaration personnelle et individuelle qu’il attribue au GP-PAIX.
Dans cette missive, le sieur Coulibaly fait des propositions incongrues et dénué de bon sens qui ont jeté l’opprobre sur le GP-PAIX, notamment sur son ancienne coordonnatrice astreinte au silence et interdite de toutes activités politiques.
En outre, il s’est permis, dans sa déclaration solitaire, de demander le report des élections qu’il attribue au GP-PAIX. Chose grave, inadmissible et inacceptable que dément formellement, ici et maintenant, la Conférence des Partenaire.
3- Décisions
La Conférence des partenaires décide de tirer les conséquences de l’indiscipline de ce président incriminé et de prendre les sanctions édictées par les statuts et le règlement intérieur du GP-PAIX en la matière :
Étant donné la gravité des actes posés qui entrave la bonne marche du GP-PAIX et jette le discrédit sur son harmonieuse évolution ;
Étant donné que le mis en cause a usurpé le titre de s’exprimer au nom et pour le compte du GP-PAIX ;
Étant donné que les propos tenus par le mis en cause portent gravement atteinte à l’honorabilité et à la respectabilité des membres du GP-PAIX ;
Étant donné que la haute direction du GP-PAIX a rencontré le mis en cause et que ce dernier a accepté cette démarche de conciliation mais ne l’a pas respecté ;
Étant donné que le mis en cause est sous le coup d’avertissements et d’interpellations depuis longtemps ;
Étant donné que la Côte d’Ivoire a aujourd’hui besoin de quiétude pour mettre ensemble les différentes intelligences afin de vaincre l’inquiétante pandémie du coronavirus et relever tous les défis nationaux pour l’édification d’une Nation davantage unifiée et profondément solidifiée ;
Analysant donc la situation, la Conférence des partenaires décide:
Premièrement, de l’exclusion du nommé : Mamadou Coulibaly, président du Parti pour l’Intégration Africaine (PIA), de tous les organes et de toutes les activités du GP-PAIX.
Deuxièmement, le nommé Mamadou Coulibaly, président du PIA est interdit de toute prise de parole et de déclaration au nom et pour le compte du GP-PAIX.
Troisièmement, compte tenu de la gravité de ses agissements, la Conférence des Partenaire se réserve le droit de donner une suite judiciaire à cette affaire.
Fait à Abidjan, le 31 mars 2020
La Conférence des Partenaires.