La situation devient tendue à Akoupé-Zeudji, près d’Anyama, en raison d’occupations illégales de terrains appartenant au Fonds de prévoyance militaire (FPM). Ces terres, visées par un projet de lotissement de 910 hectares destiné à l’urbanisation, font face à des revendications abusives de droits coutumiers et communautaires.
Les autorités judiciaires, sous l’égide du Procureur de la République, ont lancé des convocations pour interroger les suspects d’avoir organisé ces occupations, souvent en échange d’avantages financiers. L’enquête s’appuie sur le Code foncier et le Code pénal, et les coupables risquent des poursuites pour occupation illégale, escroquerie foncière, ou association de malfaiteurs.
Ce conflit illustre les défis du système foncier ivoirien, marqué par des droits coutumiers mal encadrés et une urbanisation rapide. Les autorités insistent sur la nécessité de rétablir l’ordre et de garantir la légitimité des projets d’urbanisation, en particulier dans cette zone stratégique à fort potentiel de développement.