RENTRÉE SCOLAIRE 2018 – 2019/Déclaration de l’association des parents d’élèves libre de cote d’ivoire

RENTRÉE SCOLAIRE 2018 – 2019/Déclaration de l’association des parents d’élèves libre de cote d’ivoire

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L’école ivoirienne est prise en otage par les fondateurs d’école, les enseignants, les associations et des fonctionnaires du Ministère de l’éducation Nationale.

Il se passe des choses pas très nettes dans les établissements secondaires publics de Côte d’Ivoire. Les parents d’élèves, à travers leurs enfants, sont soumis à une escroquerie à ciel ouvert.

De fait, après l’inscription en ligne et le paiement de la somme de 6000 FCFA par élève représentant les frais d’inscription, d’autres frais, appelés ‘’frais annexes’’, sont exigés aux élèves lors de leur inscription physique dans ces établissements. L’obtention du billet d’entrée en classe est subordonnée au paiement de ces ‘’faux frais’’ qui varient d’un établissement à un autre.
. Et pendant ce temps, les parents d’élèves continuent de se faire escroquer dans les établissements secondaires publics, aussi bien à Abidjan que dans les villes de l’intérieur du pays.
Les frais annexes sont des frais officieux imaginés et imposés par les chefs d’établissements avec la complicité des animateurs des Comités de gestion des établissements scolaires (Coges). Ces frais ont des intitulés tous aussi farfelus que révoltants. Dans un établissement secondaire public de la place, on lit sur le tableau d’affichage, au titre des frais d’inscription physique : cotisation exceptionnelle = 5000 fcfa, tenue d’Eps (tricot+ culotte) = 3000 fcfa ; enveloppe de la Poste = 1000 fcfa ; macaron =1000 fcfa ; carnet de correspondance = 500 fcfa ; pédagogie = 2500 fcfa ; tableaux et salle de profs = 300 fcfa ; timbre pour les malades de la lèpre = 100 fcfa ; timbre de solidarité Sida = 100 fcfa. Soit au total 13500 fcfa qu’un parent doit encore débourser pour l’inscription physique de son enfant, après les 6000 fcfa qu’il a payés pour l’inscription en ligne.

Les frais annexes sont un véritable problème pour les parents d’élèves. « Les parents payent, et même trop. Avec les frais annexes, nous payons doublement l’inscription. Ce n’est pas normal. L’école publique est celle où doivent aller les enfants des parents qui n’ont pas assez de moyens. Voilà pourquoi nous tenons à la gratuité de l’école. Ces frais annexes, nous n’en voulons pas. Il faut les enlever»,

 

Double inscription

Ces derniers frais annexes, qui s’ajoutent aux autres, sont exigés surtout aux élèves affectés en 6e. Le drame dans tout ça, c’est que les parents d’élèves n’ont aucune information sur la destination que prend tout cet argent collecté lors de l’inscription, auprès des élèves des lycées et collèges publics estimés à environ 2 millions. Du côté des chefs d’établissement, c’est l’Omerta. Personne ne veut prendre le risque de se prononcer sur la question, de peur de se voir relevé de ses fonctions ou sanctionné de quelque manière que ce soit. Pourtant, ce sont bien leurs établissements qui imposent ces frais annexes aux élèves

 

Zones d’ombre

La ministre Kandia Camara soutient qu’il s’agit de cotisations imposées par les parents d’élèves eux-mêmes, à travers les Coges. Soit. Mais alors, pourquoi, dans le même temps, ces mêmes parents d’élèves n’en veulent pas ? Au demeurant, si ces frais annexes font plus de tort que de bien, pourquoi le gouvernement ne les supprime-t-il pas purement et simplement ? Comment les Coges peuvent-ils imposer ces frais alors même qu’ils ont une quote-part qui leur est reversée sur les 6000 fcfa de frais d’inscription en ligne ? Pourquoi le ministère de l’Education nationale, qui le sait, n’agit-il pas  en leur interdisant des cotisations ?

COGES

« Nous n’avons jamais dit à des gens de lever des cotisations pour l’imposer aux parents. Notre rôle, c’est de faire en sorte que les parents paient moins ». Les Coges ont été créés pour aider les chefs d’établissement à gérer l’école au quotidien. « Le rôle des Coges, c’est de veiller à ce que les toilettes de l’école soient propres, que la clôture soit faite, que les toits percés soient changés. Les Coges ne sont pas là pour construire des classes, livrer des bancs dans les écoles. une quote-part des inscriptions en ligne est reversée à la centrale des Coges, qui est chargée de faire la répartition dans tous les Coges. Cette quote-part était fixée à 2000 fcfapar élève au départ, est maintenant à 700 fcfa par élève. « Cet argent peut permettre aux Coges de travailler »,. Le hic, selon le président de l’Opeeci, cette quote-part, comme lui auraient confié des responsables de Coges, n’est pas reversée. Ils sont donc obligés de demander de l’argent aux parents. « Il faut que nos enfants aillent à l’école. Par conséquent, lorsqu’il y a un problème, il ne faut pas feindre de ne pas le voir. Il faut plutôt le régler », a-t-il suggéré. Le président de l’Opeeci a indiqué que pour une école de qualité telle que prônée par les autorités, il faut que les enfants aillent à l’école et qu’ils s’y maintiennent. Mais, pour cela,  il faut que les conditions soient favorables

Privé

Les élèves affectés par l’Etat dans les écoles privées sont obligés de payer 10 fois plus, à l’inscription, que la somme demandée par l’Etat au public. « les élèves affectés dans les écoles privées devraient bénéficier des mêmes avantages que ceux orientés dans le public. C’est-à-dire 5.000 Fcfa à l’inscription »

«l’Etat paie 120.000 Fcfa pour les élèves affectés en 6ème et 140.000 Fcfa pour ceux de la 2nde, quel que soit l’établissement choisi. Les frais d’inscription des affectés de l’Etat varient selon  les établissements. L’on se rend compte que la prise en charge de l’Etat, qui est de 120.000 Fcfa, couvre totalement la scolarité en sixième. Mais malgré tout, on demande de payer les frais d’inscription. C’est un vol qui ne dit pas son nom».

 

Depuis quelques années, on n’a pas vu d’établissement secondaire construit à un quelconque endroit à Abidjan et dans les villes de l’intérieur a part les collèges de proximité. L’Etat devrait se pencher sur ce fait, afin d’alléger un peu la souffrance des parents d’élèves»,
‘’Si l’Etat est prêt à apurer les arriérés des frais d’écolage et à faire face à ses charges chaque année, les frais d’inscription vont disparaître dans nombre d’établissements scolaires privés’’.

De tout ce qui précède : le bureau des parents d’élèves libres de cote d’ivoire exigent pour la rentrée 2018-2019:

*l’annulation des frais annexes dans les écoles privées pour les affectés de l’état

*l’annulation des frais annexes dans tous les établissements publics

*l’harmonisation des frais d’inscription dans le public et le privé pour les affectés de l’état

*l’annulation des inscriptions en ligne

*rendre facultatifs les frais (tenues, fascicules etc.)

*dans tous les bureaux des COGES, il doit avoir le représentant du maire de la localité

Et le PV de réunion de la rentrée doit être affiché dans toutes les classes.

*le COGES ne doit plus chasser un enfant de la classe parce que le parent n’a pas honoré son engagement.

* tout ceux qui revendent les kits scolaires doivent être sanctionné.

*le paiement de tous les frais liés à l’école publique doit se faire au trésor public.

Pj : membre du coges

Répartition des frais en ligne

 

Le Président

Cel : 48 38 27 42 / 41 08 41 95

 

 

 

 

 

 

 

membres du COGES :

  • les parents d’élèves ;
  • les élèves ou stagiaires ;
  • les enseignants ou formateurs ;
  • le personnel d’éducation ;
  • le personnel administratif ;
  • les professionnels des secteurs d’activités;
  • les élus locaux.

 

Répartition des 6000 F d’inscription en ligne

La répartition des 6000Fcfa d’inscription en ligne au niveau du secondaire public, effectuée par le ministère de l’Education Nationale se fait comme suit : Celpaid : 1000Fcfa une structure privée qui gère les inscriptions en ligne pendant que la société qui gère la confection des cartes d’identités scolaire reçoit 1000Fcfa. Le Comité de gestion des établissements (Coges)  se retrouvent avec 1700Fcfa distribués aux responsables de ces Coges selon une clé de répartition entièrement définie par la Ministre. Le fonds d’aide aux établissements scolaires (faes) destiné aux chefs d’établissement, comme la Ministre a pris le soin de le préciser dans sa «note circulaire N°0500/MEN/IGEN/KI) datée de novembre 2011 reçoit 850Fcfa. Pour sa part, le Fonds national de l’école (Fne) reçoit 200 F cfa pendant que le Fonds régional de l’école (Frec), c’est-à-dire les directeurs régionaux de l’Education nationale (Dren) et les directeurs départementaux de l’éducation nationale (Dden) : 200Fcfa. Un autre fonds appelé, Fonds de soutien à l’Education nationale (Fosen), c’est-à-dire le cabinet de la Ministre : 300Fcfa, Fonds de soutien à l’animation. Pédagogique (Fosap), antenne pédagogique : 175Fcfa, Fonds de soutien au pilotage du système (Fsps) qui est lié à l’Inspection générale de l’Education nationale se voit octroyer 200Fcfa. Ce n’est pas tout. Le Fonds de soutien au Conseil consultatif de l’Education nationale Fraccen, nouveau) a une cote part de 75Fcfa. Le Fonds d’appui au suivi du fichier des élèves (fasfe. Dipes, nouveau) : 75Fcfa, Fonds de soutien à l’orientation et des bourses (Fso, Dob, nouveau) : 75Fcfa, Fonds de soutien à la formation continue (Fsfc) : 75Fcfa, Fonds de soutien à la gestion du personnel (Fsgp, nouveau), c’est-à-dire le directeur des Ressources  humaines : 75Fcfa. «Au total, sur cette répartition, 500 Fcfa reviennent directement au cabinet de la Ministre à chaque rentée scolaire. Ce qui, évidemment, n’a absolument rien à voir avec le budget du ministère de l’Education nationale.

L’argent du contribuable va directement dans la poche des individus ; plus jamais ça.

 

 

 

 

Frais annexes imposes aux parents d’élèves

 

 

 

Les parents d’élèves continuent de se faire escroquer dans les établissements secondaires publics, aussi bien à Abidjan que dans les villes de l’intérieur du pays.
Les frais annexes sont des frais officieux imaginés et imposés par les chefs d’établissements avec la complicité des animateurs des Comités de gestion des établissements scolaires (Coges). Ces frais ont des intitulés tous aussi farfelus que révoltants. Dans un établissement secondaire public de la place, on lit sur le tableau d’affichage, au titre des frais d’inscription physique : cotisation exceptionnelle = 5000 fcfa, tenue d’Eps (tricot+ culotte) = 3000 fcfa ; enveloppe de la Poste = 1000 fcfa ; macaron =1000 fcfa ; carnet de correspondance = 500 fcfa ; pédagogie = 2500 fcfa ; tableaux et salle de profs = 300 fcfa ; timbre pour les malades de la lèpre = 100 fcfa ; timbre de solidarité Sida = 100 fcfa. Soit au total 13500 fcfa qu’un parent doit encore débourser pour l’inscription physique de son enfant, après les 6000 fcfa pour l’inscription en ligne.

 

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