Dans une interview qu’il a accordée à l’Agence française de Presse (AFP), lundi 26 décembre 2016, pascal Affi N’GUESSAN président du Front populaire ivoirien (FPI) a déclaré :
« Quel que soit ce que l’on pense du fondateur, il s’agit de construire un nouveau projet qui prend en compte le bilan du passé pour identifier les handicaps du parti. Or les handicaps du parti son liés à son image. Le FPI a été traité de parti xénophobe, sectaire et violent, il faut rompre avec tout cela pour (…) construire un parti républicain, soucieux de la stabilité politique, ouvert au monde et non un parti renfermé sur un nationalisme débridé » (…)
Certains commentateurs, notamment du site internet Abidjan.net et Radio France internationale (RFI) ont déformé on ne sait à quelles fins, cette déclaration pourtant en « français facile ». Donnant dans le sensationnel, ces médias ont affirmé que Pascal Affi N’GUESSAN aurait identifié l’image du Président GBAGBO comme un handicap pour le FPI.
Nous ne ferons pas l’injure aux lecteurs attentifs qui auront compris que l’adjectif possessif « son » dans la phrase « Or les handicaps du parti son liés à son image » est bien évidemment relatif à la chose dont il est question dans cette phrase. Et cette chose à laquelle appartient donc l’image dont il s’agit est « le parti » et non le Président Laurent GBAGBO. Il est question ni plus ni moins de l’image du parti qui aux dires de Pascal Affi N’GUESSAN souffre d’une déformation ; en effet le FPI précisera-t-il est traité de parti xénophobe, sectaire et violent.
Pascal AFFI N’GUESSAN n’a jamais dit que l’image du Président GBAGBO était un handicap pour le parti qu’il a créé et animé et conduit au pouvoir en 2000.
Service Communication du Président du FPI