CONFÉRENCE DE PRESSE du P. I. T(PARTI IVOIRIEN DES TRAVAILLEURS)

CONFÉRENCE DE PRESSE du P. I. T(PARTI IVOIRIEN DES TRAVAILLEURS)

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Le Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) a organisé une Conférence de Presse ce Jeudi 18 Août 2016 à 10 heures à la Maison de la Presse à Abidjan/Plateau en présence de M. Philippe Légré, représentant du Président du directoire du RHDP.
Cette conférence de presse a porté sur le verdict donné par la Justice à propos du conflit opposant l’ancienne et la nouvelle direction du PIT. A cette occasion le Président du PIT, le Professeur SEKA SEKA JOSEPH a fait le tour de l’actualité politique de la Côte d’ivoire et il a intervenu pour conclure sur les questions nationales diverses.

Déclaration liminaire du Professeur SEKA SEKA JOSEPH,président du PIT
Le jeudi …2016, le Tribunal de 1ère instance d’Abidjan, statuant sur le procès intenté par Monsieur AHIZI AKA Daniel, ex président du PIT aux fins d’annuler le congrès extraordinaire du …… 2014 qui l’a chassé, lui et son équipe, de la direction du parti, a clairement débouté ce dernier.
Ainsi après un long processus dû aux multiples dilatoires du plaignant, Monsieur AHIZI Aka Daniel a perdu honteusement son procès.
Les Faits
Les 11, 12 et 13 janvier 2013 s’était tenu le congrès ordinaire du Parti ivoirien des travailleurs afin de doter notre parti d’une direction, après le poste resté vacant, suite à la démission du président Francis Wodié.
Dans une ambiance indigne d’un parti de gauche, faite de tricherie de tout genre, Monsieur AHIZI AKA Daniel réussit à se faire élire. Mais voilà que ivre de sa victoire, le groupe à Ahizi Daniel ainsi constitué s’est mis à festoyer dans un brouhaha, mettant fin au congrès et violant gravement les textes qui régissent le parti ivoirien des travailleurs à savoir :
– Les instances issues du Congrès n’ont pu être investies
– Le procès-verbal devant sanctionner les travaux du congrès n’a pu être adopté
Poussant ses premiers rôles de dictateurs, Monsieur AHIZI Daniel convoque un comité central pour se faire investir en lieu et place du congrès. Ni les protestations, ni les arguments des juristes d’un PIT reconnu pour sa rigueur n’ont pu amener le désormais tyran à fléchir.
C’est alors qu’une frange majoritaire des militants a claqué la porte face à cette forfaiture. Aussi, le Groupe pour la Légalité au PIT (GL PIT) a vu le jour dans un courant pour sauver le parti des mains hasardeuses d’aventuriers et d’opportunistes. Bien évidemment, aucun crime n’étant parfait, Monsieur AHIZI Daniel n’a pu déposer ni la liste de son bureau ni le procès-verbal au Ministre de l’Intérieur. Il connait tout le danger que comporte le faux. Tout de même !
Mais commence cependant le règne du roitelet ne souffrant aucune contradiction, il pensait s’être débarrassé de ses adversaires.
Sa gestion s’avère très vite scabreuse. Loyer du siège du parti impayé, personnel impayé, huissiers aux trousses du parti, aucune visite aux bases.
Trop c’était trop ! Les secrétaires généraux des fédérations, des sections et délégations décident alors de le chasser.
Très vite, les conditions sont réunies et un congrès extraordinaire se tient le …..2014. AHIZI est demis et le congrès élit le Professeur SEKA Seka Joseph. Les militants délogent le groupe d’AHIZI Daniel et la nouvelle direction prend fonction.
Confus, AHIZI Aka Daniel pense trouver son salut en portant plainte en justice pour faire annuler le congrès extraordinaire qui l’a chassé.
En effet, AHIZI fait prendre des sanctions par un comité central du PIT sans quorum (exclusion temporaire) contre KOUABLAN François, SEKA Séka Joseph et KOUASSI Kouadio Mermoz pour «adoption d’une attitude contraire aux règlements et à la discipline du parti». Il porte plainte contre ses trois camarades qui ne se reconnaissent pas dans ces sanctions en demandant au Tribunal de cautionner l’exclusion temporaire des susnommés, dans l’attente d’une radiation définitive au prochain congrès et exige une condamnation fixée à cinq millions de Francs (CFA) (5000000 FCFA). Vidant son délibéré à l’audience des référés du 22 juin 2015, la juridiction présidentielle des référés du Tribunal de Première Instance a statué comme suit:
– Dit le PIT recevable en son action
– Se déclare incompétent pour statuer sur la question
– Condamne le PIT aux dépens
En d’autres termes, la juridiction présidentielle des référés ne reconnait pas l’exclusion temporaire des responsables visés et le PIT, c’est-à-dire en l’occurrence AKA Ahiziest condamné à ses dépens à payer tous les frais afférents à son acte. La décision d’exclusion est donc nulle et de nul effet.
Après avoir été ainsi débouté par la justice en son jugement du 22 juin 2015 invalidant la décision d’ exclusion à l’encontre des leaders du Groupe pour la Légalité au PIT (GL-PIT) d’alors, le Président déchu par le congrès du 1er Aout 2015, fait une « assignation en annulation » dudit congrès. Les protagonistes sont appelés à comparaitre le jeudi 17 septembre 2015 par devant le Tribunal de Première Instance d’ Abidjan-Plateau, statuant en matière civile.
Cependant, sans attendre le procès du 17 septembre 2015, comme décidé par la justice qu’il a lui-même sollicitée, le Sieur AHIZI, certainement impatient et surtout non satisfait du rythme à lui imposé, saisit, une fois encore, le juge des référés aux fins d’«entendre prononcer la nullité d’un prétendu congrès extraordinaire du PIT tenu le samedi 1er Août 2015 à l’hôtel Belle-côte de la Riviera Palmeraie».
C’est alors que le lundi 24 aout 2015, vidant son délibéré de l’affaire, la juridiction des référés a statué comme suit :
– Déclare recevable la plainte du PIT
– Dit qu’il existe une contestation sérieuse relevant du fond
– Condamne le PIT c’est-à-dire AHIZI le plaignant à ses entiers dépens.
Comme on peut le constater, le juge dit in fine:
– Que la plainte du PIT est recevable,
– Qu’il existe une contestation sérieuse et cela le conduit à se déclarer incompétent au profit du juge du fond,
– Enfin qu’il condamne le PIT, tendance AHIZI aux dépens de l’instance pour avoir perdu le procès.
AHIZI a demandé la prononciation par le juge de la nullité du congrès extraordinaire du 1er aout 2015 qui a vu l’élection du nouveau Président SEKA Séka Joseph, il ne l’a pas obtenu ; il a donc perdu le procès. Le congrès extraordinaire du 1er aout 2015 est donc bel et bien valable ; SEKA Séka Joseph est de ce fait le nouveau Président du PIT. Et le jugement relatif au fond de l’affaire devrait être rendu le jeudi 23 juin 2016. Telle est la réalité des faits.
C’était mal connaitre AHIZI AKA Daniel ! Faisant désormais feu de tout bois, il use de dilatoires pour des objectifs qu’il sait ne pouvoir atteindre.
Usant encore de faux, il présente au tribunal une prétendue pétition de soi-disant fédéraux concocté pour encore demander l’annulation du congre extraordinaire. Là aussi, le tribunal lui demandant le procès-verbal de la réunion de ces fameux fédéraux, AHIZI brille par son absence. Un silence qui en dit long sur les pratiques mafieuses.
Ainsi le tribunal des référés a donné son verdict, AHIZI AKA Daniel est débouté le …. ……..2016.
Et maintenant
Et maintenant que Monsieur AHIZI est juridiquement défait, penchons-nous sur les questions nationales.
Depuis quelques temps, la situation sociale est en ébullition et l’atmosphère devient de plus en plus délétère. A l’université FHB de Cocody, les syndicats d’étudiants mécontents de la mort accidentelle d’un des leurs, ont appelé à un soulèvement. Les conséquences qui en ont résulté sont effroyables. La tension n’est pas encore tombée que la question des factures exorbitantes et cumulées de la CIE a fini par révolter la population.
Ainsi à Daloa, Bouaké, Tiassalé, Yamoussoukro, de violentes manifestations de rue ont eu lieu. Chaque fois avec une destruction des biens privés ou publics.
A l’Ouest du pays, des clandestins du Mont Peko et des autres forêts classées se sont constitués en hordes pour se relocaliser dans d’autres forêts classées chassés par l’Etat, notamment dans la forêt classée de Bossematié dans l’Indenié.
A Abidjan où l’indiscipline et l’incivisme règnent en maître, la démolition des habitats devenue nécessaire, ajoute aux lots de mécontents.
Brefs, nous semblons assis sur une poudrière.
Le Parti Ivoirien des Travailleurs PIT observe avec inquiétude que la situation sociale se dégrade sur fond de colère déjà mal maitrisée, à cause du manque de produits alimentaires tels que la banane, l’attieke, base de l’alimentation des ivoiriens.
Le Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) voudrait faire observer aussi que la Côte d’ivoire revient de loin et que les feux de la guerre appelée avec euphémisme crise postélectorale continuent de rougeoyer. Attention !
Subséquemment, toute mèche allumé à tort ou à raison pourrait faire basculer tout le pays encore dans la violence. Le PIT appelle donc la population au calme, à la compréhension, à la sérénité afin de préserver la paix encore fragile.
Le PIT conseille vivement au Gouvernement de se pencher sérieusement sur les questions qui fâchent telles que celle des factures de la CIE.
Le PIT, Parti Ivoirien des Travailleurs, reste attentif à la dégradation du pouvoir d’achat des ivoiriens et à l’érosion de leur qualité de vie dans cette atmosphère qui semble favorable à tous les pécheurs en eaux trouble.
C’est pourquoi, le PIT en appelle aujourd’hui, comme hier, à un dialogue constant.
Le PIT se tient prêt à prendre sa part à tout dialogue républicain et à apporter sa pierre à l’édifice.
Le Président

Professeur SEKA SEKA JOSEPH

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