En attendant une analyse approfondie du discours du Chef de l’État à l’occasion de la célébration du 56éme anniversaire de l’indépendance de notre pays, je note avec amertume qu’une fois encore son discours est marqué du sceau de l’impuissance, la cécité et la surdité :
▪cécité face aux souffrances et aux désastres politique, économique et social auxquels est confronté notre pays avec son accession au pouvoir et dont les émeutes de ces dernières semaines ne sont qu’une des manifestations ;
▪surdité aux bruyantes expressions de ces souffrances ;
▪cécité et surdité, à la base de l’impuissance à trouver des solutions – lui qui s’était autoproclamé La Solution – aux graves problèmes du pays ;
▪impuissance d’un pouvoir laminé par ses excès, épuisé par ses contradictions internes et externes, par son incompétence et ses incapacités.
La tromperie, la mauvaise foi et la fuite en avant sont manifestes dans le traitement de la question des factures d’électricité.
Quant à son projet d’élaboration d’une nouvelle Constitution, le Chef de l’Etat a clairement affiché sa volonté de ne point tenir compte de l’opinion de l’opposition et d’opérer un passage en force. Le Chef de l’Etat à fait le choix de l’épreuve de force. L’opposition est donc mise devant ses responsabilités. Elle doit les assumer au nom de la démocratie et de la souveraineté nationale.
Abidjan, le 08 août 2016
Président du FPI
Pascal Affi N’Guessan