A la clôture de notre Assemblée Générale qui s’est tenue ce 16 février 2016, je voudrais au nom de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire, réaffirmer les objectifs de la structure dont je suis le secrétaire général national : la défense et l’amélioration des conditions de vie et d’études des élèves et étudiants de côte d’ivoire.
C’est pourquoi depuis mon accession à la tête de la fesci nous œuvrons en permanence en faveur des conditions d’épanouissement des élèves et étudiants dans un cadre et contexte pacifiques et propices à un dialogue fructueux avec les autorités de tutelles.
Conscient des traumatismes, dont a souffert la nation ivoirienne et particulièrement la jeunesse, pendant la période électorale de 2010, le bureau exécutif national que je dirige, a fait de la non violence le mode opératoire de ses actions dans l’exercice de sa mission syndicale.
Aussi, le Bureau Exécutif National condamne fermement les actes de violence et de barbaries dans lesquels la FESCI EST CITE à tord ou à raison et qui évidement, ternissent l’image de notre structure, des institutions universitaires et scolaires.
Trois mois après l’enlèvement et l’assassinat de notre camarade KONIN WILFRIED, le 19 novembre 2015, par des membres de l’AGEECI, et leurs supplétifs qui, jusqu’à ce jour n’ont pas encore été condamnés, nous venons à la fin de notre Assemblée générale, demander pardon :
• Pardon à la nation toute entière qui aspire aujourd’hui légitimement à la paix et à l’éradication de la violence ;
• Pardon à nos ministres de tutelles (ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ministre de l’éducation nationale et ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle), les directeurs des CROU, les présidents d’universités et particulièrement à la direction du CROU A1 et la présidence de l’université Félix Houphouët Boigny.
• Pardon à tous les acteurs et partenaires du système éducatif ;
• Pardon à la famille de notre regretté camarade Konin, brutalement arraché à leur affection ;
• Pardon aux élèves et étudiants de Côte d Ivoire qui nous font toujours confiance pour défendre leurs droits à l’éducation et à la formation.
Aux étudiants et aux élèves, nous disons que la FESCI reste et demeure fidèle à ses objectifs : privilégier la voie de la négociation avec les autorités administratives et politiques pour ce qui est de la résolution pacifique et concertée de leurs problèmes.
ASSI FULGENCE ASSI
Secrétaire Général national