Prince Arthur Dalli, cadre de Lakota, Président du conseil d’administration (Pca) de l’Ong Actions Dalli Prince, se dit prêt à participer au développement de Lakota. Secrétaire national technique chargé des relations avec les institutions financières internationales au Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-CI), il a été nommé par le président du parti Laurent Gbagbo. Nous l’avons rencontré. Interview.
Prince Arthur Dalli, vous êtes cadre de Lakota et responsable au Ppa-CI. Qu’est-ce que vous apportez de nouveau à ce département ?
En tant que fils de Lakota, j’essaie de participer au développement de notre belle cité avec des camarades qui m’accompagnent dans cette vision au travers de mon Ong Actions Dalli Prince. Nous essayons d’apporter de l’aide aux jeunes, aux hommes, mais surtout aux femmes, à qui je prône les valeurs du travail, de la persévérance, et de la détermination pour pouvoir atteindre leurs objectifs. J’essaie d’apporter ce que j’ai appris de positif ailleurs en Afrique et en Europe, et je l’adapte à notre culture pour améliorer le quotidien de nos parents. Mais au-delà de cette casquette sociale, je suis également un homme politique. Secrétaire national au Ppa-CI, le parti du Président Laurent Gbagbo, je participe à la diffusion de la pensée politique de notre leader partout où cela est nécessaire.
Vous avez été au Palm Club, à Cocody, à la Dédicace de l’album solo d’Alain Djiz. Après ce que vous avez vu et entendu, quelles sont vos impressions ?
Je ne suis vraiment pas surpris. Alain, après 10 ans passés hors de la Côte d’ivoire, a encore démontré que le talent n’a pas besoin d’être célébré tout le temps. Mais il est inné. Ce grand talent qu’on lui connaît est en lui. Quel que soit le temps d’absence, il a démontré qu’il a toujours du talent. Et je ne suis pas surpris. Et nous le félicitons. Parce que c’est tout le Lôh-Djiboua qui doit le féliciter. Lui qui exporte si bien notre culture. Il était en Europe, en France, il y a fait plusieurs spectacles. Il est vraiment quelqu’un à encourager, à féliciter, à soutenir. C’est ce qui explique ma présence ici ce soir. J’ai une veillée tout à l’heure, mais j’ai tenu à être là, à ses côtés pour l’accompagner.
Avez-vous des ambitions politiques pour Lakota ?
Des ambitions politiques, je ne dirais pas. Mais plutôt des ambitions de développement pour Lakota. Je n’aspire pas à un poste politique, je n’aspire qu’à ce que Lakota devienne ce qu’elle doit être. Une cité où le développement est partie prenante, où la population est heureuse, et où tout le monde est en paix. Que Lakota devienne une vraie cité et une référence en matière de développement en Côte d’ivoire. C’est à cela que j’aspire.
Faut-il forcément occuper un poste politique pour contribuer au développement de sa localité ?
Je dirai oui et non. Oui, si les conditions politiques permettent aux agents de développement de participer au développement de leur localité. Parce que souvent la politique peut empêcher les hommes de bonne volonté de pouvoir apporter ce qu’ils voudraient bien pour le développement de leur cité. Il y a beaucoup d’intrigues souvent chez nous… Le poste politique a un pouvoir. Et certains s’en servent au lieu d’aider leurs populations. Ce n’est pas le but ultime de faire de la politique. Il faut que la politique soit pour servir et non pour se servir. Prince Arthur Dalli candidat aux législatives dernières, j’ai finalement retiré ma candidature pour diverses raisons. Ce n’est donc pas fermé que Prince Dalli brigue un poste électif à Lakota.
Que ferez-vous concrètement pour Lakota si demain vous êtes élu?
Je n’ai pas besoin d’être à la barre pour faire quelque chose à Lakota. Je dors avec Lakota, je me réveille avec Lakota, je respire Lakota. Quelle que soit ma position, je ferai toujours quelque chose pour Lakota.
Quel appel pouvez-vous lancer aux autres cadres de Lakota ?
J’appelle tous mes frères et toutes mes sœurs de Lakota à l’union, à l’entente. J’ai échangé avec mon aîné, Me Amos Gnakouri, au sujet de la création de l’Union des cadres de Lakota (Ucl) qui va être lancée bientôt. Je vous donne ainsi l’exclusivité. Et j’appelle la jeunesse à pouvoir nous accompagner et nous soutenir dans cette union qui va permettre à toute la jeunesse de pouvoir avoir un repère, un socle pour y venir présenter leurs différents projets d’entreprise. L’Union des cadres de Lakota aura un véritable impact et les gens verront. Je voudrais souhaiter pour la Côte d’ivoire que la paix règne dans notre pays et que notre jeunesse se tourne résolument vers le travail. Mais je lance un appel solennel à nos politiques : qu’ils mettent en priorité l’éducation de nos enfants dès le bas âge, la formation de notre jeunesse, et qu’ils fassent en sorte que le chômage baisse en Côte d’ivoire en favorisant l’entrepreneuriat. Dieu bénisse la Côte d’ivoire, et Dieu bénisse Lakota. Je vous remercie.