Les enfants et les jeunes croient en un avenir meilleur.
Abidjan, le 20 novembre 2021 – Cette année, le monde entier célèbre le 32ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. Une célébration également marquée par le 75èmeanniversaire de l’UNICEF. A cette occasion, l’Organisation qui compte 31 ans de présence en Côte d’Ivoire, appelle à impliquer davantage les jeunes dans les prises de décision et la conduite des actions qui affectent leur quotidien et leur avenir.
A l’occasion d’un sondage intergénérationnel réalisé dans le monde entier en pleine pandémie, plus de 21.000 personnes ont exprimé le regard qu’elles portent sur le monde et sur l’enfance à l’heure actuelle. « Les raisons de pessimisme ne manquent pas dans le monde d’aujourd’hui : Le changement climatique, la pandémie, la pauvreté et les inégalités, la méfiance croissante et le nationalisme grandissant. Mais voici une raison d’être optimiste : les enfants et les jeunes refusent de voir le monde à travers le prisme sombre des adultes », affirme Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF.
Début 2021, l’UNICEF a appelé à réinventer une Côte d’Ivoire meilleure pour les enfants à travers son nouveau programme pays 2021-2025. Une planification du Gouvernement ivoirien et de l’UNICEF qui vise en priorité la vaccination systématique, l’accès universel et équitable à l’éducation, la protection des enfants contre les violences et l’exploitation, l’enregistrement des naissances, l’amélioration de l’hygiène et de l’accès aux infrastructures d’eau et d’assainissement, l’amélioration de l’accès des enfants et familles vulnérables aux programmes de protection sociale.
« Réinventer une Côte d’Ivoire meilleure pour les enfants, c’est aussi et surtout leur donner l’occasion de participer à la construction de leur avenir. Cela implique de les laisser exprimer leur vision et leurs attentes quant au monde qui les entoure. La participation des adolescents et des jeunes à la vie de leurs communautés contribuera véritablement à leur épanouissement au sein d’une société plus juste et plus inclusive, » a déclaré Marc Vincent, Représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.
La célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance est donc l’occasion de donner de la voix aux enfants où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. Comme chaque année, les enfants s’exprimeront en prenant le contrôle des institutions, des administrations, des organisations et des médias aux côtés de célébrités et de membres du Gouvernement.
En Côte d’Ivoire, les enfants s’adressent au Ministre des Ressources animales et Halieutiques ainsi qu’au Conseil municipal de Boundiali. Ils prendront le contrôle de plusieurs émissions radio et télé sur des chaînes de la RTI, de A+ Ivoire et de Canal Plus Afrique. Au sein du bureau de l’UNICEF, ils seront aussi présents pour la nomination de nouveaux Champions pour la cause des enfants. Jessica Niamien, 15 ans, Evrard Kouassi Kouadio 17 ans, Uriel Seri Rabet 17 ans et Marie Lucienne N’Guessan 22 ans sont les nouveaux champions UNICEF qui ont choisi de militer pour la protection de l’enfant, l’éducation des enfants et des jeunes et l’inclusion des jeunes filles.
L’Intérieur du pays connaît depuis le 17 novembre des célébrations éclatées de la Journée Mondiale de l’Enfance notamment à Man, Korhogo. La ville de Boundiali vivra le point d’orgue de cette célébration nationale ce 20 novembre au Centre de service civique de Guingréni où une centaine de jeunes filles du programme “Girl Power” achèvent leur première phase de formation civique et citoyenne. Les festivités se tiendront en présence du Ministre de la Promotion de Jeunesse, de l’Insertion socio professionnelle et du Service Civique, de la Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation et de celui de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme.
Le programme “Girl Power” assure la prise en charge d’une formation qualifiante par alternance des participantes, l’accompagnement de leurs projets professionnels, la mise en place de centres de ressources, ainsi que le développement d’un réseau d’opportunités pour pérenniser leurs initiatives. L’objectif est de permettre d’ici 2022 l’autonomisation de 300 jeunes filles de 16 à 24 ans n’ayant jamais été scolarisées, étant déscolarisées, sans emploi ou exerçant une activité précaire.
« Girl Power est un programme de la deuxième chance pour plusieurs adolescentes et jeunes filles qui ont connu un mauvais départ dans la vie. Nous, adolescents et jeunes, avons besoin de croire en un avenir meilleur dans une société à laquelle nous contribuons positivement quelles que soient nos origines ou notre condition sociale. Nous sommes le présent et le futur de ce pays, nos voix comptent. », déclare Bio Florence Kobenan, 16 ans participante au programme Girl Power.