En Afrique, il n’est pas du tout aisé de vivre sa vie d’, homosexuel surtout dans les familles musulmanes. Le moins qu’on puisse dire; est de se poser la question de savoir le pourquoi?, pourquoi sont-ils marginalisés non seulement, par les religieux et la société civile? Pourquoi leurs droits sont bafoues? Que font les organisations des droits de l’homme pour trouver des solutions idoines pour ces laissés pour comptes de la société?
Ce sont autant de questions que se pose aujourd’hui la jeunesse africaine qui a décidé de s’offrir cet autre plaisir de ce monde. Pour en parler et montrer la barbarie que vive cette jeunesse, une scène horrible et honteuse a eu lieu récemment dans la ville de béoumi, dans un sous quartier de la localité où deux jeunes frères d’une même famille seraient au centre d’une scabreuse affaire d’appartenance à un club gays privé dans ledit quartier.
En effet, courant octobre 2019, précisément à la date du 16 octobre, la radio locale de la ville de béoumie annonçait l’existence d’une communauté de gays dans la ville à laquelle fréquentaient deux frères de la même famille bien connue au sein de la communauté musulmane du quartier latobo. Un phénomène rejeté par les mœurs locales et la communauté musulmane. Leurs noms, Traoré Oumar l’ainé et Traoré Mohamed, son jeune frère.
Il faut dire que, pour 90% de la population, cet acte caractérisé d’ignoble est condamné avec la plus dernière énergie par les habitants de cette localité.
Donc, face à tout ce qui précède, les deux frères Traoré sont soumis à des châtiments jusqu’à ce que mort s’en suive pour le plus grand Traoré Oumar.
Quant au plus jeune, c’est avec justesse et d’une délicatesse qu’il a pu s’échapper des mains de ses assassins.
Depuis, aucune nouvelle de lui. Qu’est-il devenu? Qu’est-ce qui lui est arrivé? En cas, personne ne le sait. Signalons aussi que, depuis cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, tout jeune à l’allure efféminée, est désormais la cible des populations de béoumi. Il est soumis à une bastonnade sous les regards des autorités compétentes de la ville et certaines organisations en charge de la défense des droits de l’homme.
Selon un sage de la famille du jeune Mohamed, « nous sommes musulmans bien connu et respectée dans le quartier, mes enfants Oumar et Mohamed sont maudits à jamais, qu’ils partent en enfer, a-t-il conclu.
Retenons qu’à l’image de béoumi, comme dans de nombreuses villes et par ricochet les pays africains, les LGBT sont vilipendés et victimes de graves injustices. Nous citons pèle mêle quelques cas similaires notamment, la mort tragique du français LAURENT GUILLARD assassiné à Abidjan le 29 septembre 2016, du jeune coiffeur visagiste Alain chapo et les propos de l’un de ses proches à couper le souffle en ces termes, « le décès de chapo est une mort de trop dans nos rangs. Je crains pour ma vie et de celle de toutes les minorités sexuelles ivoiriennes », avait-il terminé ses propos.