Le mercredi 12 avril 2017, lors de la clôture de la 9ième conférence Panafricaine de la croix rouge qui avait pour thème : « Investir en Afrique », les membres des 54 sociétés nationales de la Croix rouge et du Croissant rouge ont indiqué que :« Nous, en tant que sociétés nationales de la Croix rouge et du Croissant rouge, nous sommes engagés à poursuivre la mission positive de l’institution. Nous prenons l’engagement d’investir en Afrique et d’assurer la mise en œuvre de ce plan d’action »,
En effet, au sortir des travaux de trois jours, les participants ont fait des recommandations, entre autres, accentuer les missions en visant à renforcer la résilience des populations vulnérables, renforcer les capacités en matière de leadership, créer et maintenir des partenariats divers en vue de renforcer des programmes factuels, renforcer le rôle d’auxiliaire public à tous les niveaux, prévoir un représentant de la jeunesse en tant que membre du Conseil etc.
la présidente de la Croix rouge nationale, Mme Souaré Koné Karidjata lors de la conférence de presse de clôture, a déclaré que cette 9e édition de la Conférence panafricaine est une aubaine, «elle renforce notre rôle d’auxiliaires auprès des pouvoirs publics…Elle renoue les liens de la Croix rouge avec les autorités » a-t-elle souligné. Selon elle c’est aux acteurs de capitaliser les acquis tout en continuant les plaidoyers auprès des populations et des communautés.
« Dans notre combat contre la faim, il faudrait davantage mettre l’accent sur la mobilisation des ressources intérieurs, le renforcement de la résilience communautaire et le dialogue politique avec les gouvernements au niveau des pays », a indiqué la directrice de la région Afrique de la Croix rouge et du Croissant rouge, Dr Fatoumata Nafo Traoré.
Lors de la cérémonie de clôture, le vice-président de la Fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du Croissant rouge, Dr Abbas Gullet, a invité ses collaborateurs à saisir les avantages des technologies modernes pour juguler les crises humanitaires. « Ces outils devrait être utilisés pour sensibiliser les populations sur le changement climatique, et anticiper sur d’éventuels catastrophes », a-il- souligné, il a exhorté les gouvernements, les donateurs, et les partenaires humanitaire à privilégier l’investissement dans des interventions qui permettront de rompre définitivement ce cycle sombre et destructeur .