Je voudrais dire merci au nom de toute la Fédération Estudiantine et scolaire de côte d’ivoire, aux élèves et étudiants pour le soutien et la mobilisation durant cette semaine de grève et de détention, merci à la confédération estudiantine et scolaire de l’Afrique (la CESA). Il est obligatoire en ce genre de situation de dire aussi merci à toutes les organisations de la société civile (La lidho, l’onuci ,l’apdh , demain mappartient avec son president alpha dialo etc )aux organisations des parents d’élèves qui nous ont soutenu,
Aussi, c’est l’occasion pour moi de dire « yako » et encourager tous les étudiants et camarade militant qui ont souffert avec moi durant cette période d’incarcération.
J’ai été informé au soir même de mon arrestation que nous avons frôlé le pire, mes camardes étudiants du campus de cocody ont été violentés, et certaine filles violées. Ce qui nous rappelle les tristes évènements du 17 et 18 mais 1991 a la cité universitaire de yopougon.
Certes, nous avons été libérés mais la situation ne s’est pas améliorée, pire au regard des violences le nombre des revendications a augmenté. C’est le lieu pour nous de revenir sur la liste de nos revendications qui sont entre autre :
– le Viol des étudiantes de la cité du campus
-la violence sur les étudiants
-vol et destruction de biens des étudiants
_voir la plateforme de revendication
Au vu des revendications, vous convenez avec moi que plus de 200 milles étudiants crient cherté de la vie à travers les frais d’inscription qui sont trop élevés
Après le constat fait à notre AG qui vient de prendre fin nous avons été renseigné que certains camarades sont toujours détenus à Agboville et sassandra, à grand lahou d’autres menacés d’expulsion.
Au regard de ce constat l’AG décide.
1-d’accorder une semaine aux autorités pour que le dialogue soit mené autour de nos revendications ;
-pour ce qui est des cas de viol, la FESCI tient à les confirmer et s’indigne des propos du porte-parole du gouvernement. la FESCI porte plainte et exige qu’une commission d’enquête indépendante soit mise en place ; cette commission doit être composée des autorités, des organisations de la société civile, des organisations des droits de l’homme et des étudiants afin d’interpeler les coupables.
-pour les cas de vol et de violence, la FESCI demande réparation et dédommagement
– pour nos camarades jusque-là incarcérés, la FESCI demande la libération immédiate de ceux-ci et la réintégration sans conditions de nos camarades de grand lahou .
J’appelle toute la population ivoirienne à se mobiliser autour de l’école ivoirienne.
A cet effet, nous allons dans les prochains jours croisés toutes les organisations des élèves et étudiants, les syndicats d’enseignant et les organisations de la société civile.
Nous allons aussi croiser toutes les institutions ivoiriennes et internationales, pour que notre cause soit entendue.
Pour la FESCI
Assi Fulgence
Secrétaire Général National
