Lors de son bureau politique du 17 novembre 2015, le président du PDCI-RDA a réaffirmé l’urgence et la nécessité pour notre famille politique, de consolider son unité en dépit des incompréhensions mutuelles nées de la décision de soutenir le candidat d’un parti allié, au préjudice des candidats à l’élection présidentielle issus de nos rangs.
Le président Bédié a également convenu de la nécessité de renouer avec l’idéal de dialogue si cher à notre mouvement dans l’esprit que lui ont insufflé ses fondateurs. Une telle inflexion est rassurante. Elle augure d’un avenir plus serein pour le PDCI-RDA, notre bien commun.
Nous réapproprier notre culture politique, dans l’attente des transhumants ou des nouveaux arrivants que nous nous apprêtons à accueillir au sein du PDCI-RDA va indéniablement dans le bon sens. Entretenir une tradition de débat aussi.
Nous devrons cependant veiller à prendre en compte toutes les sensibilités au sein de notre famille politique pour ne pas donner à ceux qui ont continûment milité pour la sauvegarde du parti et de ses idéaux, ainsi que pour la reconquête du pouvoir d’État par un de ses militants, l’impression d’une prime aux néo-arrivants.
Le président Houphouët-Boigny nous a enseigné à toujours considérer que l’amitié doit se nourrir de vérité. Il nous invitait inlassablement à vaincre la peur et à gagner l’adhésion par le dialogue, l’arme des forts.
Notre parti est un facteur de paix et de stabilisation pour le pays, nous devons cultiver la fraternité en son sein, pour préserver la Côte d’Ivoire et tenir la promesse d’en faire pour tous une terre d’espérance.
Que vive le PDCI-RDA, pour que vive la Côte d’Ivoire fraternelle et rassemblée!
Amara Essy
Militant du PDCI-RDA,
Membre du Comité des Sages