« Je suis ineligible parce que je suis une « ou » ». C’est sur un ton grave que madame Danielle Akissi Bony Claverie a pronocé cette phrase au cours d’une conference de presse annimé ce jeudi 18 juin a l’hotel Horizon à Cocody. Devant un partere de journaliste, Mme Bony a repondu à la principale question que l’URD, son parti, se pose à savoir si les conditions sont reunies pour aller à des elections juiste, transparente et acceptable par tous. Entourée de la presidente des femmes et du president des coordinations, elle a dit que son parti a organisé cette rencontre parce que, « nous voulons jouer notre partition et faire entendre notre voix non pas dissonante mais specifique ». Cette rencontre avait donc pour interèt « d’évaluer le processus electoral » qui risque, si nous n’en prenons garde, « de deboucher sur un nouveau conflit encore plus meurtrier que celui de 2010-2011 » a-t-elle prevenu.
Pour repondre à la question, principale quietude de son parti, Mme Bony a fait un etat critique de l’etat actuel de la nation et le niveau de preparation des future elections.
Poue elle, le prealabe à des elections libre et transparente en Cote d’Ivoire est le desarmement effectif des ex-combattants et l’encasernement des FRCI. « Nous ne pouvons pas organiser d’election sans un desarmement effectif des ex-combattants et sans l’encasernement des FRCI » a-t-elle poursuvie.
Parlant de la reconciliation nationale, elle a indiqué que la « CDVR est arrivée à son terme sans avoir relevé le defi de la reconciliation et les conclusions de sa mission n’ont pas été rendu publique ». Cette reconciliation n’a de chance d’aboutir, selon elle, que si les leaders politique se detournent de « l’esprit de vengeance » qui les annime, incompatible avec le « vivre ensemble ».
A propos de la justice, elle a critiqué la pratique de justice des vainqueurs qui consiste à poursuivre en justice que les membres du parti dechu. Elle a donc fait remarquer aux dirigeants que « si l’on veut veritablement s’attaquer aux racines de l’impunité, il faut que les poursuites judiciaire ciblent les 2 camps ».
Denoncant les atteintes aux libertés publiques, elle a dit etre choquée et decue de la repression des marches eclatées et des meetings des l’opposition qualifiées « de provocatrices et d’insurectionelles ». Elle a aussi denoncé le desequilibre de la composition de la CEI et de la durée de l’enrolement qui dure un mois là ou la lois fixe un delai de 45 jours ».
Au vue de tous ces tares, l’Union des Republicains Democrates repond que la Cote d’Ivoire n’est pas prete à organiser des elections dans les mois qui suivent. Le parti invite donc a un « report des elections sur une durée a etudier de facon consensuelle » et a la « constitution d’une pate forme transitionnelle avec une feuille de route precise » avec pour objectif d’ « ameliorer le système politique et electoral ». Repondant aux questions des journalistes, elle a dit que cette plate forme doit remplacer les institutions en place et ne peut etre dirigée ni par le president Alassane ni par aucun president de parti politique.
KONE MARTIN (stagiaire)
