Les déclarations adoptées lors des sommets de l’UA laissent percevoir aux yeux de l’opinion qu’elle cherche à protéger les chefs d’état en exercice des poursuites pour les crimes contre l’humanité commis durant les conflits armés sur leur territoire. L’opinion publique africaine et internationale estime que cette velléité est une régression de la lutte contre l’impunité.
Face donc à ce dilemme, la CICPI a organisé le mercredi 25 février à 9h00 à l’hôtel Pullman (Abidjan).sa 8ème conférence trimestrielle autour du thème central « Lutte contre l’impunité et respect des immunités »
Cette conférence est l’une des activités traditionnelles de la CI CPI dont l’objectif global est de contribuer à l’instauration d’un Etat de droit en Côte d’ivoire et lutter contre l’impunité en Côte d’ivoire et en Afrique .tout comme les autres conférences Trois (3) sous thèmes ont été exposés par des experts venus de new York, d’Arusha et de Côte d’ivoire.
Selon Monsieur Ali Ouattara, président de la CI CPI, « la réforme du code pénal et du code de procédure pénal pour les rendre plus conforme au statut de Rome de la CPI, donnera à la côte d’ivoire la capacité juridique et la souveraineté judiciaire. La CICPI demande aux autorités ivoiriennes de permettre le transfèrement de Mme Gbagbo à la cour eut égard au fait que les charges à lui reprochées par l’Etat de Côte d’ivoire ne sont pas les même que celles de la CPI .Que la Côte d’ivoire ratifie l’APIC et aussi qu’elle adopte l’amendement de Kampala sur le crime d’agression .enfin qu’elle commémore la journée de la justice internationale qui est célébrée tous les 17 juillet à l’instar des états partis à la CPI »