A l’aire de la mondialisation, l’heure est venue de mettre l’accent sur les échanges Sud – Sud. Depuis quelques années, le marché africain voit se développer de nouveaux vins qui ne sont plus issus des vignobles bordelais mais provenant du continent : Maroc, Keyna, Zimbabwé et notamment d’Afrique du Sud.
Marginalisée durant l’ensemble de la période de l’apartheid, la viticulture sud-africaine ne connaîtra un véritable essor qu’à compter du début des années 1990 où la production devient réellement significative et de qualité avec l’émergence de nouveaux producteurs.
L’Afrique du Sud est devenu le 9eme producteur de vins du monde avec 1.097,2 de litres produits en 2013 soit 3,5 % de de la production mondiale. En plus de sa capacité de production, le pays compte de plus en plus de consommateurs avec une consommation au nombre de litre par habitant comparable à celle du Japon ou encore des Etat Unis soit une moyenne de 7 litres ou encore 373 millions de litres par an soit 1,5% de la consommation de vin mondiale.
La superficie du vignoble d’Afrique du Sud est égale à celle du vignoble bordelais avec un peu plus 100 000 hectares.
Contrairement aux autres pays d’Afrique, l’Afrique du Sud possède plusieurs variétés de vins et en importe donc très peu. Le cépage phare et qualifié d’original, le pinotage, est un croisement entre le pinot noir et le cinsault. Les grands vins sont aussi issus des cépages bordelais (sauvignons et merlot), de grenache et de syrah, parfois aussi de variétés italiennes (sangiovese, nebbiolo, barbera).
Les vins d’Afrique du Sud du s’exportent non pas seulement en Europe mais aussi sur le continent dans pays tels que la Côte d’Ivoire. Un caviste, « Vins de Cape » s’est spécialisé uniquement sur ces cépages qui restent cependant méconnus du grand public ivoirien. La plateforme de commande www.hellofood.ci ,acteur de la promotion et de la découverte des spécialités du monde notamment locales et africaines s’engage à encourager la consommation des produits africains