Le débat sur le tourisme ivoirien s’anime de plus en plus en Côte d’Ivoire au point ou les autorités en ont fait une priorité pour les cinq prochaines années. Toutefois, une question importante demeure: à qui s’adresse réellement le tourisme ivoirien?
Si l’on se réfère à la définition de l’organisation Mondiale du Tourisme (OMT)
”Le tourisme est un phénomène social, culturel et économique qui implique le déplacement de personnes vers des pays ou des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins personnelles ou professionnelles. Ces personnes sont appelées des visiteurs (et peuvent être des touristes ou des excursionnistes, des résidents ou des non-résidents) et le tourisme se rapporte à leurs activités, qui supposent pour certaines des dépenses touristiques”.
On comprend vite qu’il n’est pas aisé de dresser un profil par défaut du touriste idéal. Cependant comme le relève Cynthia ADEDIRAN, directrice de Jovago Côte d’Ivoire
:”Il est important de comprendre que le développement du tourisme est une question nationale et à ce titre les ivoiriens sont eux aussi appelés à participer à cet effort”. Cela passe par la prise en compte du tourisme local qui vise à inciter les ivoiriens à découvrir leur pays, pour rejoindre la définition de l’OMT. Un tel engagement des locaux permettrait d’accroitre considérablement l’économie touristique et promouvoir en interne ce que la Côte d’Ivoire a de plus beau.
D’autre part, il s’agit d’ inciter davantage les touristes internationaux par la mise en place de stratégies axées sur l’extérieur et qui permettraient d’accroître l’engouement pour la destination. Sur cet axe, la Côte d’ivoire doit redoubler d’éffort, car beaucoup de chose reste encore à faire. Le pays pourrait par exemple s’investir davantage dans les festivals internationaux, les salons et autres événements qui permettraient détablir à nouveau la confiance entre la Côte d’ivoire et les voyageurs étrangers.
La Côte d’ivoire ne manque pas d’atouts aussi bien pour le developpement du tourisme locale que international, et la mise en place de stratégie correspondant aux différentes cibles (locale et internationale) demeure jusqu’ici l’épine “aux pieds” du secteur touristique, qui pourtant est hissé par le gouvernement aux rangs des priorités.