Un conclave d’identification des mesures de prévention de la corruption a ouvert ses portes dans la capitale politique, le mercredi 1er juin.
Identifier et valider les mesures permettant l’application effective des dispositions de l’ordonnance N° 2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Tel est l’objectif du séminaire qui se tient à Yamoussoukro depuis le 1er juin 2016.
Ouvrant ce conclave, Koné Moussa, le représentant du président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) a relevé que ce texte est muet sur les règles que doivent adopter les différents acteurs que sont l’Etat, le secteur privé et la société civile pour chacune des problématiques qu’elle a spécifiées. Ce qui est un véritable handicap. « Cette vacuité entraine une difficulté d’application effective de l’ordonnance et de l’évaluation de la politique nationale de lutte contre la corruption », a déploré M. Koné.
Aussi, le représentant du Premier ministre Séydou Elimane Diarra a-t-il exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de renforcement des outils de bonne gouvernance. « Il s’agira de proposer des projets de textes permettant l’application des articles de l’ordonnance N° 2013-660 du 20 septembre 2013 », leur a-t-il demandé.
Des représentants de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, des ministères, du secteur privé, de la presse et de la société civile participent au séminaire d’identification des mesures de prévention de la corruption et des infractions assimilées. Cette rencontre est meublée de travaux en commission et de séances plénières. Elle s’achèvera le vendredi 3 juin prochain.
David BLAY