Les airbags, ces discrets anges gardiens

Les airbags, ces discrets anges gardiens

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Airbag… Pour beaucoup, il s’agit juste d’un mot gravé au centre du volant, et c’est très bien ainsi. Ils font partie de ces fidèles compagnons qu’on préfèrerait ne jamais rencontrer, car moins on les voit, mieux c’est. En effet, ces coussins d’air ne se déploient que suite à un choc violent du type accident de la route. Leur fonction est d’empêcher les occupants du véhicule de percuter violemment les éléments solides de l’habitacle, tels que le volant, le tableau de bord, les vitres, etc. Carmudi nous en apprend un peu plus sur ces dispositifs de sécurité qui savent se faire oublier.
Qu’est ce que c’est ?
Les airbags (sac d’air en anglais) sont des coussins gonflables de sécurité utilisés depuis les années 50 pour mitiger les traumatismes en cas d’accident de la circulation. Ils se composent d’une membrane flexible associée à un déclencheur, qui en initie le gonflement dans l’occurrence d’une collision.
Où se trouvent-ils ?
En temps normal, les airbags sont dégonflés et rangés dans leur support. Il s’agit généralement de la partie centrale du volant, les piliers de toit du véhicule, le dessous de la colonne de direction, les bords des sièges ou la planche de bord. Ils sont à ce moment pliés d’une manière à assurer un déploiement et un placement optimaux dès que le besoin s’en fait sentir. L’insertion des airbags dans les piliers latéraux explique d’ailleurs l’épaisseur relative de ces piliers des portières, parfois peu pratiques en matière de visibilité.
L’airbag se compose de trois principales parties :
– Le générateur de gaz : selon le constructeur, le gaz devant remplir l’airbag peut provenir de générateurs pyrotechniques, c’est-à-dire produisant chimiquement le gaz à travers l’explosion de composés solides. D’autres airbags fonctionnent grâce à une réserve de gaz inertes se déclenchant sans explosion. Il existe encore d’autres types de coussins gonflables combinant ces deux modes de remplissage.
– Le coussin lui-même : plié et placé au-dessus du générateur, le coussin est en toile. Selon son placement, sa capacité varie de 35 à 160 litres de gaz. Pour faciliter le dégonflement après le déploiement de l’airbag une fois le choc passé, la matière est perméable chez certains constructeurs, tandis que d’autres prévoient des sorties d’échappement à l’arrière du coussin.
– Les capteurs : pour savoir quand se déclencher ou non, les airbags se basent sur les informations provenant de capteurs disséminés dans la voiture et centralisées par un boitier électronique. Selon la vitesse du choc enregistré, sa localisation, sa sévérité, le boitier ordonne le déploiement de tout ou partie des airbags embarqués.
Comment fonctionnent-ils ?
Lorsque les capteurs enregistrent une collision, ils envoient au boitier toutes les informations recueillies. Celui-ci décide alors de la nécessité de déployer les airbags et active donc le générateur de gaz qui procède au gonflement du coussin d’air. Tout ce processus se déroule en une moyenne de 30 à 150 millisecondes, soit moins que le temps d’un clin d’œil (150 ms). Puis l’airbag se dégonfle.
De cette manière, le conducteur, par exemple, n’aura pas la tête violemment projetée contre le volant, ce qui pourrait lui occasionner des factures du nez ou du crâne. L’airbag, en s’interposant entre la personne et l’élément solide, résorbe une bonne partie du choc, mitigeant ainsi les blessures. Cependant le résultat optimal n’est atteint qu’en combinant ces dispositifs avec l’usage systématique de la ceinture de sécurité, et des prétensionneurs (rétracteurs) de ceinture. Lorsque ces trois éléments sont associés, les rétracteurs se déclenchent dès que le choc est ressenti, enroulant le mou des ceintures de sécurité, de manière à maintenir chaque passager fermement contre le dossier de son siège. L’airbag se déploie alors, tandis que les occupants de la cabine sont idéalement positionnés pour en tirer tous les avantages.
Les airbags sont ils dangereux ?
Destinés à assurer votre protection en voiture, les airbags peuvent cependant se révéler dangereux dans certains cas :
– Lorsqu’un siège pour bébé est installé dos à la route sur le siège passager, l’airbag situé dans le tableau de bord doit impérativement être désactivé, faute de quoi il pourrait entrainer la mort du bébé, en le projetant brutalement contre le dossier du siège passager lors de son déploiement.
– Si l’airbag conducteur se déclenche alors que la ceinture de sécurité n’est pas correctement attachée, le pilote se retrouve propulsé contre le coussin, et immédiatement rejeté par celui-ci, ce qui est à l’origine de nombreuses lésions des vertèbres cervicales (cou du lapin).
– Si le conducteur saisit son volant de manière incorrecte, par exemple en passant la main à l’intérieur des trous du volant, ou alors en agrippant trop fermement avec les pouces repliés, la violence du déploiement de l’airbag peut lui briser les pouces, l’avant-bras ou le poignet.
– Un airbag se déploie à une vitesse de 100 à 300 km/h. Le recevoir de plein fouet dans le visage occasionne généralement des égratignures, des bleus, des œdèmes, en particulières chez les porteurs de lunettes. Les avant-bras portent également des traces de brulures en raison du frottement de l’enveloppe en toile.

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