Cérémonie d’Ouverture de la deuxième édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2016)

Cérémonie d’Ouverture de la deuxième édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2016)

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Abidjan-trechville,le 17 novembre 2016 s’est tenu la cérémonie d’ouverture du  Le SIETTA (Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde) 2016 .

Ce salon offre  offre une opportunité aux fabricants d’équipements de transformation de produit alimentaire d’exposer et de vendre leurs machines et d’accéder ainsi au secteur ivoirien et aussi africain de l’anacarde. En exposant des équipements de tous genres  gros, moyens et/ou petits  ou des brochures et multimédias, les équipementiers ont l’occasion d’interagir avec des acteurs clés et de s’informer sur le secteur africain de l’anacarde.

La Côte d’Ivoire, faisant partie des pays africains à croissance rapide depuis la fin de la crise en 2011, offre un environnement d’affaire positif et un site attirant pour les visiteurs. L’exposition du SIETTA 2016 réuni 500 transformateurs, investisseurs et professionnels internationaux,

A l’ouverture du sietta 2016,voici comme suite l’Intervention de Monsieur Daniel KABLAN DUNCAN Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances, du Budget et du Portefeuille de l’Etat:

Messieurs les Présidents des Institutions ;Monsieur le Ministre de l’Industrie et des Mines ;Monsieur le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Bénin ;

Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et membres du corps Diplomatiques ;

Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations bilatérales, régionales et multilatérales de financement du développement ;

Mesdames et Messieurs les membres du Corps Préfectoral ;

Monsieur le 1er Adjoint au Maire de la commune de Treichville ;

Monsieur le Commissaire Général du Salon ;

Madame la Directrice Exécutive du ComCashew ;

Honorables Membres des délégations étrangères ;

Madame la Représentante du Président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’ivoire ;

Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations Professionnelles du Secteur Privé ;

Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises et opérateurs économiques ;

Mesdames et Messieurs les acteurs de la filière anacarde ;Honorables invités ;Chers amis des Médias ;

Mesdames et Messieurs,

Je suis particulièrement heureux de me retrouver parmi vous ce matin, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde, dénommé « SIETTA 2016 » qui se tient ici à Abidjan.Je voudrais, de prime abord, au nom du Président de la République de Côte d’ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, au nom du Gouvernement et en mon nom propre, souhaiter à toutes les délégations le traditionnel «AKWABA», c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne.Je salue tout particulièrement les représentants des pays frères venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, de la Guinée Bissau, de la Guinée Conakry, du Mali, de la Tanzanie et du Togo, pour prendre part à cette deuxième édition du SIETTA. Cette édition nous offre une excellente opportunité de réfléchir ensemble sur la problématique de l’industrialisation de la filière anacarde en Afrique.

Bien Chers représentants des pays frères, permettez-moi de vous adresser mes vifs remerciements et de saluer votre présence distinguée qui honore la présente cérémonie et marque tout l’intérêt que vos pays respectifs accordent aux questions communes de développement industriel de l’Afrique.

  • Excellences, Mesdames et Messieurs

Je voudrais ensuite saluer les Membres du Gouvernement ivoirien dont la présence témoigne du grand intérêt que le Gouvernement accorde à ce sujet qui nous rassemble aujourd’hui, avec une mention spéciale au Ministre de l’Industrie et des Mines et au Ministre de l’Agriculture, grands artisans du SIETTA.

Mes salutations vont également à l’endroit de Madame la Directrice Exécutive de ComCashewpour son appui au développement de la Filière Anacarde ivoirienne, ainsi qu’à tous les partenaires au développement en particulier la Banque Mondiale, la Société Financière Internationale (SFI), la BAD et l’ONUDI pour leur soutien constant dans les efforts de développement de la transformation de l’anacarde.J’adresse aussi mes salutations les plus chaleureuses à toutes les personnalités ainsi qu’aux experts venus des pays frères et amis pour partager leurs connaissances dans les domaines des technologies et des équipements de transformation de l’anacarde, à travers des expositions, des conférences et des panels.Je voudrais remercier et féliciter le Conseil du Coton et de l’Anacarde pour l’organisation de cet important salon qui vise à renforcer les capacités technologiques des pays africains et particulièrement de la Côte d’ivoire en matière de transformation de l’anacarde.

J’associe à ces remerciements tous les membres du comité d’organisation de ce salon pour le grand travail abattu durant plusieurs mois.

  • Honorables Invités,
  • Mesdames et Messieurs,

La cérémonie qui nous réunit ce matin, à savoir l’ouverture de la 2ème édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde, dénommé « SIETTA 2016 », est d’une importance toute particulière pour la valorisation du haut potentiel du cajou africain dans le cadre de son industrialisation.

En effet, le SIETTA est un forum qui vise à accroitre le taux de transformation dans les pays africains producteurs d’anacarde en créant les conditions d’accessibilité des équipements et technologies de la transformation aux investisseurs nationaux et internationaux.Le thème de cette deuxième édition, à savoir : « Une industrialisation de la filière Anacarde citoyenne pour une Côte d’ivoire Nouvelle » s’adresse à tous les pays africains en ce qu’il réaffirme la nécessité et l’urgence pour l’Afrique de s’engager dans une véritable industrialisation du cajou qui se veut durable et inclusive.Je me félicite de la tenue de cette deuxième édition qui devrait concrétiser les acquis de la première édition et remobiliser les pays africains autour de l’épineuse question de la transformation industrielle des ressources naturelles et agricoles dont de nombreux pays africains sont abondamment pourvus.

En effet, l’Afrique dispose d’un important potentiel en ressources naturelles et agricoles, avec plus de 65% des terres arables disponibles pour nourrir les 9 milliards de personnes que comptera le monde d’ici 2050.

Grâce à l’exportation de ces ressources naturelles, à des reformes structurelles mises en œuvre dans la plupart des pays africains et au rôle de plus en plus important du secteur privé, l’Afrique a enregistré, sur ces dix dernières années, un taux de croissance économique de 5 % en moyenne par an jusqu’en 2014, supérieure à celui de tous les continents à l’exception de l’Asie.

  • Excellences, Mesdames et Messieurs
Malgré la forte croissance économique observée sur le continent africain, la contribution de la production manufacturière dans la création de richesses et de valeur ajoutée a peu évolué. En effet, la part de l’industrie manufacturière dans le produit intérieur brut (PIB) n’excède pas 10%.Face à ce constat, il est impérieux pour l’Afrique de s’engager résolument et fermement sur la voie de son industrialisation pour tirer un meilleur profit de son énorme potentiel.Dans ce sens, elle doit œuvrer à l’amélioration de la productivité des facteurs de production, au développement des compétences humaines et à la promotion d’un climat des affaires propice aux investissements. Elle doit également bâtir des stratégies visant à accélérer son industrialisation et la transformation de ses matières premières afin de créer les conditions d’une croissance forte, durable et inclusive.

Pour accélérer son industrialisation, l’Afrique doit intégrer au rang de ses priorités de développement industriel, la promotion de l’agro-industrie compte tenu des ressources agricoles dont elle est abondamment pourvue.

A ce titre, le cajou constitue l’un des produits dont il nous faut développer la transformation, eu égard à son potentiel de création de valeur ajoutée, d’emplois et de richesses et à son impact sur les autres secteurs industriels notamment celui des emballages, de la logistique, et du transport.

A cet effet, l’Afrique fournit plus de 50% de la production mondiale de cette spéculation, avec une progression moyenne de l’ordre de 5% par an. La production de l’Afrique est le fait de plus de 2 millions d’agriculteurs africains.

En 2015, l’Afrique de l’Ouest est devenue la première zonede production de noix de cajou dans le monde, avec une production de 1 350 000 tonnes.
  • Excellences, Mesdames et Messieurs.

En dépit de son poids de plus en plus croissant et de ses nombreuses possibilités de diversification, l’industrie du cajou africain demeure encore peu développée. Les pays africains occupent en général une place encore faible dans la transformation de la noix de cajou avec des taux de transformations de l’ordre de 10 %.

Pour renforcer la dynamique de transformation du cajou engagée dans la plupart des pays africains, il nous faudra prendre en compte l’amélioration du cadre incitatif à l’investissement privé dans la filière anacarde. Nous devons également œuvrer au renforcement de la compétitivité de l’industrie du cajou en Afrique en privilégiant des approches de chaînes de valeur.

Dans ce sens, il nous faudra mettre en place des systèmes d’accompagnement des unités de transformation en matière notamment d’acquisition et de gestion des technologies, de management, de promotion de la qualité et de respect des normes, de commercialisation. Il conviendra également de promouvoir les transferts de technologies et surtout de mettre l’accent sur le développement local de technologies, équipements et pièces de rechange adaptés aux besoins de nos entreprises.

Enfin, nous devons porter un regard critique sur la question du financement de l’industrie du cajou au regard de la connaissance insuffisante de cette filière par le système

bancaire. La facilitation de l’accès au financement par la mise en place des instruments financiers visant à assurer le financement long à des coûts compétitifs est un gage de succès pour le développement de l’industrie du cajou en Afrique.

  • Excellences, Mesdames et Messieurs.

Conscient des enjeux que j’ai présentés ci-dessus, la Côte d’ivoire s’est engagée résolument dans la voie de l’amélioration du climat des affaires et la mise en place de conditions propices à son développement économique et social.

Dans ce sens, des actions et réformes du cadre économique et social ont été engagées qui ont permis au pays d’obtenir des taux de croissance annuelle moyenne de 9% sur les quatre dernières années 2012-2015.

Pour consolider ses acquis, le Gouvernement a adopté le PND 2016-2020, qui vise à accélérer la transformation structurelle de notre économie et à lui permettre de releverles défis de la création d’emplois  et de la lutte contre lapauvreté, pour le bien-être des populations. Ce nouveau planest évalué à près de 60 milliards dedollars d’investissements,dont 65% pour le secteur privé national et international.

Il s’agit, sous la haute impulsion du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de nous engager dans la transformation structurelle de l’économie ivoirienne à travers notamment l’industrialisation.Dans le cadre de cette industrialisation, la transformation de nos matières premières constitue l’un des axes stratégiques, au rang desquelles figurent notamment l’anacarde dont la
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production a connu une forte progression, passant de 350 000 tonnes en 2009 à 702 510 tonnes en 2015.Ainsi, la Côte d’ivoire est devenue le premier producteur et exportateur mondial de noix de cajou depuis la fin de lacampagne 2015 avec 24,22% de l’offre mondiale. Cette production est le fait de plus de 250 000 paysans ivoiriens qui sont impliqués dans cette spéculation et fait vivre plus de 1,5 millions de personnes. 

  • Excellences, Mesdames et Messieurs.
  • Au plan industriel, la Côte d’ivoire entend renforcer et dynamiser ses actions en faveur des entreprises en vue de faire faire émerger une industrie forte du cajou en Côte d’ivoire. C’est dans cette optique que le Gouvernement ivoirien a adopté un programme de développement de la transformation de l’anacarde dont l’objectif est d’accroître significativement le taux de transformation des noix brutes.

La stratégie est basée sur la promotion des investissements privés et des appuis ciblés de l’Etat en faveur du secteur de la transformation de l’anacarde en vue (i) d’améliorer la qualité des produits de l’anacarde, (ii) d’appuyer les opérateurs pour la commercialisation des produits transformés et (iii) de renforcer les capacités techniques des acteurs par la formation et l’appui technique.

Pour la mise en œuvre de ce programme et dans l’optique d’améliorer la compétitivité du secteur, le Gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment :

– l’adoption d’une loi portant institution du système de récépissés d’entreposage qui sera opérationnel au cours de l’année 2017. Ce système permettra de garantir les crédits agricoles par les stocks ;

– l’accompagnement des promoteurs pour l’obtention de financements pour l’approvisionnement en noix brute de cajou, à travers le mécanisme de partage des risques (risks sharing facilities) ;-  l’instauration d’une prime à la transformation del’anacarde. Les premiers chèques des entreprises bénéficiaires ont été remis ce jour, signe de la volonté inébranlable du Gouvernement de jouer pleinement sa partition. Je voudrais féliciter les entreprises récipiendaires et les encourager à renforcer leurs activités de transformation de l’anacarde.Excellences, Mesdames et Messieurs,

Les actions et réformes mises en œuvre ont permis d’accroître le nombre d’entreprises de transformation d’anacarde qui est passé de 10en 2012 à 22en 2016.

Par ailleurs, la capacité globale installée est passée de 54 000 tonnes par an en 2012 à 100 900 tonnes par an en 2016, soit une augmentation moyenne de 23% par an.

Ces résultats sont certes encourageants, mais sont en deçà de nos attentes, au regard des enjeux économiques et sociaux liés à la transformation de cette spéculation pour notre pays et du faible taux de transformation effective des noix brutes de cajou en amandes, qui n’a concerné que 41 012 tonnes de noix brutes de cajou en 2015, contre 23 550 tonnes en 2012.

Ainsi, le Gouvernement entend dynamiser et intensifier ses actions pour accélérer le développement de la transformation de l’anacarde en Côte d’ivoire, à travers, notamment les quatre points suivants :

– la poursuite des actions présentées plus haut ;

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  • l’amélioration de la compétitivité du secteur de la transformation par l’identification des mesures spécifiques à mettre en œuvre ;
  • le renforcement des capacités techniques des travailleurs des unités de transformation de l’anacarde, avec la création du Centre des Technologies du Cajou (CTC] ;
  • le renforcement du dispositif de prime d’incitation à la transformation de l’anacarde.

Dans le cadre de cette stratégie globale, au regard du succès de la première édition qui s’est tenue en novembre 2014, le SIETTA qui se tiendra tous les deux ans, occupera une place de plus en plus importante en tant que plateforme de développement de compétences techniques et d’échange d’expériences.

En effet, la première édition a enregistré la participation d’une dizaine de promoteurs d’équipements de transformation du cajou et de plus de 4 500 participants et visiteurs venus de 18 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique, dont une dizaine de Ministres.

Le SIETTA 2014 a surtout été marqué par la mise en œuvre d’un partenariat avec l’Université de Technologies de Ho Chi Minh (VIETNAM) qui s’est traduit par la création, au sein de l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro, du Centre des Technologies du Cajou avec un programme de formation couvrant l’ensemble des métiers du secteur du cajou.

La première édition du SIETTA a permis de jeter les bases de ce qui est devenu aujourd’hui la première grande rencontre internationale sur les technologies et équipements de transformation du cajou en Afrique et même dans le monde.

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Honorables invités,

  • Mesdames et Messieurs,

La deuxième édition du SIETTA devrait concrétiser les acquis de la première et réaffirmer encore plus la volonté de la Côte d’ivoire et de l’Afrique à s’engager résolument sur la voie de la transformation du cajou.

A cet égard, je me réjouis de l’accroissement significatif de l’effectif des promoteurs de technologie présents qui sont au nombre de 29 dont 18 exposeront leurs équipements de transformation. Je voudrais saluer cette présence importante qui témoigne de l’intérêt croissant pour le SIETTA.

En effet, face aux défis du changement climatique, il nous faut promouvoir une industrialisation citoyenne de la filière anacarde c’est-à-dire qui soit respectueuse des normes environnementales et des conditions sociales et sécuritaires des travailleurs.

L’industrialisation de la filière anacarde en Afrique devra également prendre en compte la création d’unités industrielles par les africains eux même grâce à la promotion de l’entrepreneuriat national à travers la valorisation des champions nationaux et la mise en place de structures d’accompagnement et d’assistance aux initiatives locales notamment des femmes et des jeunes.

  • Excellences, Mesdames et Messieurs.

La deuxième édition permet surtout d’amorcer la concrétisation de l’une des principales recommandations du SIETTA 2014 relative au renforcement de la gouvernance de la filière au niveau africain.

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En effet, face aux défis de la gouvernance et de la coordination à l’échelle continentale de la filière, les délégations africaines présentes à la première édition du SIETTA en 2014, ont insisté sur la nécessité de mettre en place une plateforme d’échanges d’expériences et d’informations en vue d’aider l’Afrique à assumer son leadership mondial dans le secteur de l’anacarde.Aussi voudrais-je adresser mes vives félicitations à tous les experts des principaux pays africains producteurs d’anacarde, réunis à Abidjan le 16 novembre 2016, en prélude au SIETTA 2016, qui ont travaillé à la finalisation du Mémorandum. Nous gageons qu’il sera signé très prochainement par tous les Ministres des pays concernés afin de rendre opérationnelle la plateforme des pays africains producteurs d’anacarde.Je formule le vœu que cette plateforme soit un véritable instrument de coopération technique qui reflète la volonté des membres de faire collectivement front aux enjeux et défis du développement de la filière cajou en Afrique et dans le monde

  • Excellences, Mesdames et Messieurs.

Je saisis l’opportunité que m’offre cet heureux événement pour lancer une fois encore un appel à l’ensemble des opérateurs économiques nationaux et internationaux, notamment les transformateurs et les équipementiers, en les encourageant à investir dans la transformation du cajou.

Je lance également un appel aux banques et établissements

financiersà s’intéresser fortement à cette filière à fort potentiel de valeur ajoutée, de croissance et de création d’emplois. Le Gouvernement en a fait une priorité dans sa

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stratégie de développement industriel et continuera, de ce fait, à apporter tout le soutien nécessaire à son développement.Enfin, j’invite les partenaires techniques et financiers à

nous accompagner afin de faire passer les pays africains de pays pourvoyeurs de noix brutes de cajou, en pays exportateurs d’amandes de cajou.

  • Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je voudrais clore mes propos en vous exhortant tous à vous impliquer fortement dans cette deuxième édition du SIETTA afin de relever ensemble les défis de la transformation du cajou en Afrique.

Tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’ivoire, ouverte la deuxième édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde.

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

 

 

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