L’industrie touristique en Côte d’Ivoire se bonifie au fil des années grâce à une politique de revalorisation déployée par les autorités compétentes. La présence du pays sur plusieurs plateformes internationales prouve sa stabilité à tous les niveaux. Riche de ses patrimoines et atouts touristiques, La terre d’Eburnie est l’une des destinations phares de l’Afrique de l’Ouest. Cependant, fort est des constater aujourd’hui que des sites touristiques qui faisaient sa beauté autrefois et qui continuent même d’être adulés, sont de plus en plus l’ombre d’eux même. Que deviennent les sites touristiques ivoiriens ?
Plusieurs d’entre eux n’existent plus que de nom. Ils gardent encore les séquelles de la crise post-électorale qui a secoué, il y a cinq ans, tous les secteurs d’activités du pays. En voici deux exemples présentés par jovago
Le pont des lianes
Situé dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire, le pont des lianes, cette architecture naturelle qui attisait autrefois la curiosité des touristes et faisait la fierté du pays, n’est plus aussi confortable, encore moins apte pour une traversée sécurisée du fleuve Cavally. En lieu et place du tissage parfait que l’histoire qualifie d’œuvre surnaturelle, car pas faite de mains d’hommes, on ne retrouve plus que des lianes nonchalamment tissées par les populations afin de conserver le passage et permettre aux plus courageux d’atteindre l’autre rive.
On espère que nos « architectes surnaturels » reviendront à la tâche pour une rénovation digne de leur talent. Ou peut-être attendent-ils que les humains s’y mettent à leur tour.
Le jardin botanique de Bingerville
Vous trouverez ce superbe jardin à environ 15 minutes de route d’Abidjan. Autrefois considéré comme un site reposant, enchanteur et séduisant, il semble aujourd’hui se perdre entre les nombreux arbres dont les feuillages constituent un abri naturel contre les rayons solaires.
Répartis sur 54 hectares, le jardin botanique de Bingerville perd peu à peu son image attractive, son lustre d’antan, laissant place à une insalubrité criarde. En plus des espèces végétales et animales qui disparaissent, les quelques visiteurs qui y vont sont parfois sujets des agressions.Des attitudes qui ternissent de plus en plus l’image de cet endroit censé faire la promotion du tourisme ivoirien.
Espérons également que les actions de l’Etat s’intensifient et que la population y apporte sa pierre pour rendre ce jardin à nouveau reluisant et séduisant.
Ces deux sites touristiques qui ont perdu leur lustre n’est pas exhaustive. Bien d’autres sites qui subissent aussi bien la dégradation naturelle que la destruction massive occasionnée par les hommes.
S’il est vrai que le tourisme ivoirien renaît de ses cendres après à la crise, il faut noter que plusieurs actions restent à mener pour redorer son blason. Par ailleurs, pour que la Côte d’Ivoire reste sur son piédestal actuel, il convient que des acteurs du tourisme, tels que Jovago, s’associent à l’Etat pour davantage d’actions en faveur du tourisme ivoirien.