Les chefs d’entreprise ont soumis leurs aspirations au ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le mardi 17 février.
Recevant le ministre Paul Koffi Koffi, ce mardi 17 février 2016, à son siège, le patronat ivoirien lui a présenté ses attentes. « La formation professionnelle nous intéresse au plus haut point », a entamé Jean Kacou Diagou, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci). Selon lui, ce secteur a du prix aux yeux des chefs d’entreprises parce qu’il est leur vivier en ressources humaines. Aussi, a-t-il exhorté le gouvernement à entreprendre une reforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. « Si la Côte d’Ivoire veut demeurer la locomotive de la sous-région, il faut la qualité des hommes », a justifié M. Diagou.
Le second chantier que les chefs d’entreprise ont confié au ministre Paul Koffi Koffi concerne le Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp). « La réforme du Fdfp nous empêche de dormir », a révélé le patron des patrons ivoiriens. Il a poursuivi son intervention en présentant la proposition de ses pairs au visiteur du jour. « Le secteur privé veut que le Fdfp devienne une structure gérée selon les normes modernes de gestion », a plaidé Jean Kacou Diagou. Pour lui, c’est une condition indispensable pour que cette structure puisse assumer pleinement sa fonction de formation continue.
Paul Koffi Koffi a rassuré ses hôtes. Le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle leur a expliqué que leurs attentes rejoignent la vision du président Alassane. « Pour atteindre l’émergence, les entreprises ont besoin de cadres bien formés et dans des filières porteuses », a-t-il dit aux représentants du secteur privé.
Cette rencontre avec le patronat se situe dans le cadre d’une tournée initiée par le ministre Paul Koffi Koffi auprès des acteurs du système de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
David BLAY