Le mardi 30 avril 2024 le WACA a prolongé son projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique l’Ouest qui a débuté en 2018 et qui prend fin en 2023 avec une prolongation de 2 de plus d’où le taux de financement estimée à 30 Millions de dollars soit 15.800.000 FCFA lors de l’atelier de l’information et d’échange avec la presse à l’hôtel Silver Moon situé de Cocody Angré 7e tranche.
En effet l’objectif de cet atelier est de donner d’abord, l’information aux journalistes sur le déroulement cet projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest , ainsi que ses perspectives pour les années 2024 et 2025. Avec une explication des acquis et les enjeux futurs tout préservant l’environnement de la population puis demander de l’aide aux journalistes afin de mieux véhiculer l’information sur ce projet.
Les perspectives 2024-2025
L’une des missions majeures du projet WACA est la protection du cordon sableux, il s’avère nécessaire de stabiliser le cordon sableux afin de ralentir la migration de l’embouchure.
Le rapport à mi-parcours dudit projet a recommandé sa prorogation au 30 décembre 2025 pour permettre la réalisation complète des grands travaux.
Pour cette activité une entreprise Belge (DREDGING) a été recrutée après appel d’offre pour réaliser l’ouvrage de stabilisation du cordon sableux. L’entreprise a démarré les travaux depuis le mois de mars 2024 par les sondages bathymétriques et études de sol. La durée des travaux est de 11 mois, la céremonie de lancement des travaux est prévue dans le mois de Mai 2024. Le coût des travaux s’élève à 33 milliards de FCFA et est financé par le Banque Mondiale et la coopération espagnole.
Les différents sites d’activités menées par le WACA
Ces localités situées en Côte d’Ivoire s’évaluent comme suit ; Assinie, Bassam, port-Bouet, San-Pedro, Grand-Lahou.
Le projet WACA est né d’une volonté politique régionale.
Présent à cet atelier de l’information et d’échange, le coordinateur du projet WACA, Roger Jean-Baptiste n’a pas manqué de complimenter les journalistes pour leur présence. « Je suis très satisfait, je retiens que l’ensemble de journalistes, non seulement ceux de la presse écrites mais aussi la presse en ligne comme audiovisuelle tous sont favorables à l’action communautaire. On voit clairement que c’est un projet sociétaire, où tout le monde est partant et je suis puisque satisfait parce que je suis convaincu qu’il est important que nous puissions conjuguer les efforts. Non seulement que le citoyen lambda puisse comprendre que son comportement peut affecter négativement son environnement et produire une érosion » a félicité le coordinateur Jean-Baptiste.
Notons que ce projet a été prolongé de deux ans de plus afin de mieux faire la réalisation. Le WACA est né d’une volonté politique régionale. En 2010-2011, l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) a pris l’initiative de rechercher des solutions idoines et pérennes au problème de l’érosion côtière qui menace l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Ange Emmanuel