Le candidat du RHDP pour les élections municipales au Plateau a ouvert, samedi 26 août 2023, sa campagne dans le grand jardin de la commune, en réaffirmant son ambition d’apporter des changements notables, du dynamisme et de la solidarité au Plateau.
Endimanchés dans les couleurs de leur champion, deux mille partisans de Fabrice Sawegnon se sont pressés, samedi 26 août 2023, aux portes du grand jardin Bristol de la commune où s’est déroulé le meeting inaugural du candidat du RHDP.
Pour accompagner cette ambiance d’une journée festive, de nombreux artistes en vogue ont participé au cérémonial en répandant des milliers de décibels dans tout le quartier, à la grande joie des supporters qui ont communié avec M. Sawegnon très en jambes et bien affuté sur les différentes musiques.
La cérémonie s’est ensuite poursuivie par les appels à se lever tôt le 2 septembre prochain pour voter mais aussi pour demeurer vigilant afin de ne pas laisser passer la fraude, car on sait comment ils font, a souligné Ouattara Dramane, le Secrétaire départemental du RHDP. Selon lui, la victoire du maire sortant en 2018 est un accident de l’histoire auquel il faut mettre un terme.
«Un accident de l’histoire a permis en 2018 que quelqu’un d’autre soit à la tête de notre commune. En revanche, cet accident nous a permis de constater que cette personne n’a pas été capable de changer la vie des résidents et de donner au Plateau son attractivité touristique et commerciale. Nous avons attendu cinq ans et nous n’avons rien vu », a expliqué O.D.
Convaincu que le projet que porte Fabrice Sawegnon saura redonner au Plateau son lustre d’autrefois, Ouattara Dramane a conjuré son camp de convaincre toutes les voix possibles pour porter le candidat du RHDP au pinacle le 2 septembre prochain.
Mais pour réussir ce pari, « il faut se lever tôt pour se rendre dans les urnes et voter », a conseillé Fabrice Sawegnon qui est largement revenu sur les quatre piliers de son programme d’actvités.
A savoir : donner les moyens à la femme pour que les familles en soient positivement impactées, ouvrir l’école de la deuxième aux jeunes déscolarisés de la commune avant de les insérer dans le circuit professionnel, accompagner les autres par le financement de leurs projets, créer des écoles d’excellence mieux équipées et donner une assurance maladie plein pot aux personnes du troisième âge.
« Je veux remercier les femmes, celles qui ont besoin d’assurer à chaque enfant une école de qualité et d’excellence et c’est ce que nous promettons au Plateau.
Les quatre groupes scolaires du Plateau seront quatre groupes d’excellence ; toutes les infrastructures seront refaites et toutes les salles seront climatisées. Nous accompagnerons les enseignants pour que les enfants soient bien formés. Nous allons nous assurer que les femmes ont de l’argent pour financer leurs activités génératrices de revenus parce qu’elles représentent l’équilibre de la famille.
Nous allons responsabiliser les jeunes pour leur inculquer les valeurs de travail et d’abnégation. Quand nous serons à la Mairie, mon équipe est témoin, aucun vieux du troisième âge n’ira à la pharmacie pour payer des médicaments.
Ce sera gratuit pour cette tranche d’âge », a promis le candidat du RHDP.
Et comme il l’a précédemment expliqué en diverses occasions, Fabrice Sawegnon a indiqué que ce challenge est possible parce que la Mairie du Plateau a un budget de 14 milliards alors que la population de la commune n’est que de 7.000 habitants.
Comparé à Abobo avec ses 1,4 million d’habitants, le rapport de 400 fois plus de richesses pour l’habitant du Plateau sur celui qui habite Abobo.
Or, « en regardant les écoles primaires publiques du Plateau, avez-vous le sentiment que celui qui habite le Plateau est 400 fois plus riche ? », a interrogé Fabrice Sawegnon.
« Non !», répondait la foule au fur et à mesure que le candidat du RHDP égrenait les manquements dans la gestion du maire sortant.
Après ce meeting d’ouverture, va maintenant s’engager une campagne de proximité qui est une campagne de fond.
Ce dimanche 27 août, Fabrice Sawegnon a communié avec les résidents du quartier « Esculape », au pied de l’immeuble de la Bceao, puis avec ceux des « 40 logements », menacés par un déguerpissement.