L’institut ‘’Ye Art’’ a organisé le samedi 10 juin 2015 la deuxième édition du petit déjeuner débat ‘’ye Art’’ a la salle de conférence du CERAP. Ce jeune institut ne en 2002, travail dans le sens de la promotion, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine a travers des activités de sensibilisations et de formation de la population et des acteurs du secteur. C’est dans ce contexte, qu’il a organisé ce jour son petit déjeuner débat sur le thème : « la sauvegarde du patrimoine face au défis de la numérisation ». Pour le manager générale de cette structure, madame Sali Martine, l’état de la numérisation du patrimoine en Cote d’Ivoire est piteux. Aujourd’hui en Cote d’Ivoire, il n’ya que 20% du patrimoine qui est numérisé. Chiffre très bas qui interpelle l’ensemble des acteurs du secteur sur l’ampleur de la tache à accomplir. Les panelistes de cette table ronde ont axé leur communication sur l’importance de la numérisation du patrimoine. Car selon eux, le passage du physique au numérique permet non seulement de donner plus de visibilité a l’héritage Legé par les aïeux, mais surtout de le sauvegarder et de le sécuriser. C’est pour quoi ils ont appelé a une prise de conscience générale de la population quant a la protection du patrimoine et a une plus grande implication des gouvernants quant a sa numérisation.
La deuxième partie de ce petit déjeuner débat a constitué a une dédicace de deux ouvrages de maitre Fodjo Kadjo Abo. Magistrat hors hiérarchie de groupe A, maitre Kodjo Fodjo est chevalier de l’ordre du mérite culturel et chevalier de l’ordre national. Ecrivain résolument engagé dans la promotion de la culture, il est auteur de plusieurs ouvrages dont » lettre confessionnelle et vérité, sacrilège « parus aux éditions harmattan. Dans ces ouvrages, l’auteur fait une réflexion sur l’impact des religions dites révélées sur nos cultures et mœurs. Ces religions, sensées être facteurs d’union de paix et de concorde, sont très souvent à l’ origine de guerres religieuses, tensions sociales, crises familiales et politiques et de malheur de nombres de leurs fideles. Dérapages qui ne peuvent laisser plus d’un intellectuel indifférent et kodjo dénonce avec sensibilité, art et technique entre les lignes de ses ouvrages. Il a à son actif plusieurs autres écrits dont « que reste t-il de l’autorité en Afrique », « la pratique de la terreur au nom de la démocratie » et « pour un véritable reflexe patriotique en Afrique ».
Koné Martin (Stagiaire)