Abidjan-Plateau, le Lundi 20 Septembre 2021 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire-Abidjan s’est tenu un point de presse du
(Syndicat National des Fournisseurs de L’Etat de Côte d’Ivoire).Thème : Factures impayées des fournisseurs de l’Etat et industrialisation de la Côte d’Ivoire
Factures (2000-2020) dans tous les postes comptables étatiques (trésor public)
Le SYNAFECI demande à l’Agent Comptable Central du Trésor, Monsieur COULIBALY ALI KADER de faire diligence en pensant à tous ces pères et mères de familles d’abord et ensuite Patrons d’entreprises et leurs personnels qui n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins mêmes élémentaires (salaires, impôts, cotisation sociale). Les factures doivent être payées.
Le SYNAFECI voudrait qu’il règle toutes ces factures qui sont dans les postes comptables qu’il dirige. Il y a certains fournisseurs de l’Etat malades dont le SYNAFECI a soumis leurs cas depuis le mois de juin 2021.
Le SYNAFECI voudrait que toutes les fins du mois, l’Agent Comptable Central du Trésor (ACCT) approvisionne (en argent) tous les postes comptables étatiques de son ressort pour le règlement des factures des fournisseurs de l’Etat.
Le SYNAFECI voudrait que le paiement des factures des fournisseurs de l’Etat soit l’une des priorités du Gouvernement Ivoirien et de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP).
Les factures impayées au Trésor Public à ce jour, ce sont des centaines (100) de milliards FCFA
Le SYNAFECI voudrait un comité de suivi permanent de paiement dans tous les postes comptables étatiques.
Factures non prises en compte (2011 à 2020) dans les structures étatiques:
SODEXAM (aéroport) plus de 4.000.000.000 FCFA (milliards) de dette envers les fournisseurs de l’Etat (2016 à 2021), EX-DECO (DEXCO) et DEXC (examen BTS), du Ministère de l’Enseignement Supérieur (plus de 2 milliards FCFA), Direction Halieutique et Pêche (environ 3 milliards FCFA) du Ministère de l’Agriculture et de l’élevage, Ministère des transports (366.000.000 FCFA), Ministère de la justice et des Droits de l’Homme (plus de 5 millions FCFA), Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (centres de santé, dispensaires, hôpitaux, CHU) des dizaines (10) de milliards FCFA, OISSU (Ministère des sports) plus de 600 millions de FCFA, Assemblé Nationale de Côte d’Ivoire (environ 3 milliards FCFA), Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) à la Direction des Moyens Généraux ( des centaines ‘’100’’ millions FCFA), Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Mairies et conseils régionaux (postes électifs) ce sont des centaines (100) de millions FCFA, Inspection Générale des Finances (IGF) plus de 300 milliards FCFA à auditer. En un mot, tous les Ministères et leurs démembrements (services) sont tous concernés par cet épineux problème qui tue les entreprises ivoiriennes.
La Majorité des gestionnaires des deniers publics (90%) sont tous des mauvais comptables qui doivent en principe répondre de leurs actes devant les juridictions mais hélas. Leurs comportements et agissement nuisent énormément à la prospérité de l’économie ivoirienne et à l’épanouissement des fournisseurs de l’Etat.
Le SYNAFECI interpelle le Premier Ministre, M. Patrick Achy à prendre ses responsabilités en mettant en pratique sa note circulaire du 09 juillet 2021 selon laquelle, les mauvais administrateurs ou gestionnaires de crédit étatique vont répondre de leurs actes au plan pénal.
La dette étatique vis-à-vis des fournisseurs de l’Etat non engagée peut-être évaluée à plus 700 milliards FCFA alors qu’on parle d’émergence.
Lourdeur administrative : une facture peut être traitée sur des mois voire des années.
Manque de conscience professionnelle chez certains fonctionnaires en charge de traiter les factures des fournisseurs de l’Etat. Ils oublient qu’ils sont payés avec l’argent du contribuable et travaillent pour la population. Ils reçoivent très mal et ont le culot d’insulter et de dire aux fournisseurs de l’Etat de sortir de leur bureau qui ne leur appartient pourtant pas.
Le cas du Directeur des infrastructures scolaires (bâtiments) du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation à la DAAF au 22eme étage de la Tour D. Il s’agit de Monsieur Koffi qui, le vendredi 17 septembre 2021 ; nous a manqué de respect et injurié vertement comme étant des malpropres, des sans-emplois, des sans-entreprises, des escrocs, nous sommant de sortir de son bureau (mon collaborateur M. Gbohou Gaspard et moi) en présence de ses deux (2) assistantes, seulement parce que nous avons voulu avoir auprès de lui des informations relatives à la facture d’un fournisseur de l’Etat.
Nous ne voudrions pas tomber ici dans la bassesse comme lui, mais c’est le lieu de rappeler à toutes ces brebis galeuses de l’administration ivoirienne que les fonctions qu’ils occupent sont des postes étatiques et donc éphémères. La roue tourne !
Qu’ils soient humbles et courtois envers les fournisseurs que nous sommes. Cela ne leur coûte rien et n’enlève rien à leur titre.
Qu’ils retiennent que l’arrogance et l’orgueil mènent à la chute, à la ruine et fassent leur travail avec une conscience professionnelle.
Nous profitons ainsi de cette tribune pour attirer l’attention de Madame la Ministre KONE Mariatou, Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation qui fait déjà un travail très remarquable pour assainir l’école ivoirienne, d’éduquer également ses collaborateurs afin qu’ils ne foulent pas du pied tous ses efforts pour rehausser l’image de marque de son Ministère.
Concurrence déloyale subie par les fournisseurs de l’Etat
Le SYNAFECI a été saisi par des fournisseurs de l’Etat de ce qu’ils subiraient une concurrence déloyale. Ces faits rapportés, nous font savoir que certains administrateurs de crédit, leurs épouses ou leurs parents directs auraient des entreprises et feraient la concurrence déloyale qui est une faute grave punie par la loi partout dans le monde.
Le SYNAFECI a commencé à mener des investigations et met en garde celui ou celle qui se fera prendre au piège.
Cas des contrats d’entretien avec les structures étatiques et cas des Impôts
Cas des Impôts : les différentes taxes payées sont trop élevées et imposées
Cas des contrats d’entretien avec les structures étatiques
Le SYNAFECI a constaté que les clauses des contrats ne sont pas respectées par la partie étatique ce qui fait que le personnel des entreprises privées détenues par les fournisseurs de l’Etat ne reçoit pas son salaire régulièrement. Les factures ne sont pas payées ni pas trimestre ni par semestre ni même par an mais parfois après des années d’attente dans la souffrance et la maladie.
Le SYNAFECI interpelle toujours le Premier Ministre, Monsieur Patrick Achy pour mettre fin à cette anomalie.
Quote–part du SYNAFECI réclamée à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI)
Au jour d’aujourd’hui, le SYNAFECI réclame à la CGECI la somme de 20.500.000.000 FCFA.
Le SYNAFECI avait voulu en 2015, que la CGECI que dirigeait Monsieur DIAGOU Kacou Jean, lui reverse sa quote-part de 8.500.000.000 FCFA et qu’il fallait mettre à sa disposition un palier du bâtiment utilisé, servant de siège à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).
Monsieur DIAGOU Kacou Jean avait refusé sous prétexte que le SYNAFECI ne remplissait pas les conditions en affirmant par écrit que les fournisseurs de l’Etat ne sont pas des Patrons d’entreprises (sic !!!).
Le SYNAFECI demande au Président actuel de la CGECI, Monsieur ACKAH Jean-Marie et ses collaborateurs de faire en sorte qu’une solution amiable soit trouvée très rapidement.
La quote-part est reversée aux organisations professionnelles du secteur privé alors que la CGECI est mixte (regroupe secteur privé et secteur public) donc ne devrait pas avoir droit.
La quotte-part provient du paiement de la Taxe Spéciale d’Équipement (T.S.E) par les entreprises ivoiriennes.
Le paiement de la T.S.E a permis à la Direction Générale des Impôts (DGI) de construire et mettre à la disposition des organisations professionnelles du secteur privé représentatives, le bâtiment que la CGECI garde par devers lui comme sa propriété alors qu’elle n’a déboursé aucun centime pour sa construction.
6- Situation actuelle des fournisseurs de l’Etat et l’ensemble des ivoiriens.
La situation est précaire et chaotique non seulement pour les fournisseurs de l’Etat mais pour la grande majorité des ivoiriens qui n’ont que l’Eternel qui a fait le ciel et la terre pour les secourir et soutenir.
Le SYNAFECI voudrait que la Côte d’Ivoire étant un pays producteur de pétrole à gogo (depuis 1975), que le prix du carburant soit revu à la baisse (50% de réduction), le kilowatt (énergie) et le cubage (eau) de 45%, le sac de riz de 40%, le kg de viande de 50%, le ticket pour les passages à péage soit payé une seule fois par jour, la construction des établissements publics scolaires en grand nombre par le Gouvernement Ivoirien, le paiement d’un tarif unique de 1.000F à 3.000FCFA pour les écoliers, élèves, lycéens et pour les étudiants affectés ou non affectés dans les établissements publics ou privés dans toute la Côte d’Ivoire.
Pour les produits et denrées alimentaires, le Gouvernement Ivoirien doit les subventionnés.
Le SYNAFECI voudrait la suppression pure et simple du péage sur l’autoroute du nord parce que l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà fini de payer la facture des travaux de bitumage de cette voie.
Le SYNAFECI voudrait que le péage du pont HKB soit limité dans le temps.
Le SYNAFECI ne veut pas de la privatisation des entreprises étatiques. Pourquoi privatiser et privatiser quoi et comment et quelles sont les raisons valables ?
Le SYNAFECI demande la dissolution du comité de privatisation des sociétés des ivoiriennes et des ivoiriens. Est-ce la privatisation de toute la Côte d’Ivoire en voulant offrir gracieusement les deux (2) ports (Abidjan et San-Pedro), aéroport, SIR, GESTOCI, PETROCI, PETRO IVOIRE, SODEXAM, ANAC, SODEMI, SODEFOR, RTI, SOTRA, BNI, BHCI, Versus Bank, Cacao, Café, …etc., encore à des sociétés étrangères au détriment des nationaux ?
Le SYNAFECI interpelle les Députés (Assemblée Nationale) de la nation et toute la population Ivoirienne à la vigilance
Le SYNAFECI voudrait que le Gouvernement Ivoirien fasse le social vis-à-vis de la population déboussolée, désorientée, sacrifiée, appauvrie.
Industrialisation de la Côte d’Ivoire dans moins de dix (10) ans. Mythe ou Réalité
Mythe : Tout ce qui est imaginaire, dénué de valeur et de réalité (ex la justice, l’équité, la liberté…)
Le terme mythe est souvent employé pour désigner une croyance manifestement erronée au premier abord mais qui peut se rapporter à des éléments concrets exprimés de façon symbolique et partagés par un groupe de personnes.
Réalité : Caractère de ce qui est réel, de ce qui existe effectivement.
Ce concept désigne ce qui est physique, concret, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé ou fictif.
Le samedi 21 août 2021 au stade Champroux de Marcory, lors de la journée de prière de repentance, de pardon, de réconciliation pour la paix de Côte d’Ivoire, le Père Éric Norbert ABEKAN, Curé de la Paroisse Sainte Famille de la Riviera Cocody, Représentant du Cardinal Jean Pierre KUTWA a dit que la Côte d’Ivoire, notre chère nation doit absolument participer au défilé du développement des grandes nations.
Le SYNAFECI, les guides spirituels du Dieu vivant des nations et tous ceux qui ont pour héritage la Côte d’Ivoire que nous a légué nos ancêtres de la part du Père céleste, sont unanimes et partagent la vision divine selon laquelle l’union, la discipline et le travail sont les véritables gages de la paix et la cohésion sociale pour le développement d’une Côte d’Ivoire émergente et réconciliée avec ses enfants.
Oui, la Côte d’Ivoire doit conduire le grand défilé des grandes nations développées et industrialisées parce qu’elle appartient à l’Éternel, notre Dieu, Le Saint d’Israël, notre sauveur.
Le SYNAFECI va mettre en place un comité d’étude, de réflexion, de proposition, de mise en pratique de l’industrialisation de la Côte d’Ivoire, appelé « une vigne féconde » Psaume 128 verset 3
Son rôle : recenser les intelligences, les sagesses ivoiriennes et africaines dans tous les domaines de la vie socio-culturelle, économique et politique, capables de penser grand, voir grand pour nous amener sur la voie de la transformation de nos matières premières et autres. Les moyens matériels, financiers et humains sont déjà là. La volonté politique doit pouvoir suivre.
Le SYNAFECI dit non à la politique politicienne qui vampirise les intelligences.
La Côte d’Ivoire et tous les pays africains sont restés longtemps sur le chemin de l’artisanat, de la servitude, de l’attentisme, du défensif, de l’esclavage, du béni-oui-oui, d’utilisateur. Les ivoiriens et les africains meurent à petit feu de faim et de maladies malgré toutes les richesses que regorgent la terre, le sol, le sous-sol, les eaux et la mer de notre continent.
Il faut maintenant oser, créer, battre sa propre monnaie pour une totale liberté sur tous les plans, économique, social, politique.
La Côte d’Ivoire doit avoir sa propre monnaie pour son plein épanouissement. Cela permettra le décollage de son industrialisation et fera d’elle, une véritable nation libre, prospère, autonome, souveraine et indépendante (Mauritanie, Nigeria, Ghana, Burundi, Guinée, Afrique du Sud, Tunisie, Maroc, Algérie, Libye, République Démocratique du Congo ‘’RDC’’, Liberia… par exemple, ont leurs propres monnaies).
Afin qu’une solution de survie soit trouvée,
Le SYNAFECI demande à rencontrer le Chef du Gouvernement Ivoirien, le Premier Ministre M. PATRICK ACHI pour discuter des sujets susmentionnés qui préoccupent la population ivoirienne.
Le mardi 30 novembre 2021, le SYNAFECI organisera un point de presse pour faire le bilan de toutes les démarches effectuées auprès du Chef du Gouvernement Ivoirien.
Que l’Éternel, notre sauveur et rédempteur, le puissant de Jacob prenne entre ses mains l’industrialisation de sa nation, la Côte d’Ivoire pour la seule gloire de son nom !
Fait à Abidjan, le 20 Septembre 2021