Abidjan le vendredi 15 Mars 2024, L’éducation est une affaire de tous. Pour Lamoussa Djinko, le président du Renouveau démocratique, parti d’opposition ivoirienne, a martelé qu’il faut repenser, tout le système éducatif.Ce sujet d’intérêt national, était au centre de sa septième conférence thématique, au siège de son parti, à la Riviera-Attoban dans la commune de Cocody.
Abordant le thème de l’éducation qui a meublé cette rencontre, Lamoussa Djinko, président du Renouveau démocratique a présenté un tableau très amer du système de l’éducation en Côte d’Ivoire.L’opposant a mis en lumière toutes les tares que rencontrent le système éducatif en Côte d’Ivoire.
«Au renouveau démocratique, nous reconnaissons que le président Alassane Ouattara a fait beaucoup. Mais Ça ne suffit pas. Les ressources qu’il a, ne peut pas tout faire. Nous proposons qu’il fasse une réorientation du système, du modèle économique. Il a choisi une politique qui n’est pas différente du président Houphouët, du président Bédié », a déclaré Lamoussa Djinko.
Par Ailleurs, il a salué le travail abattu par le président Alassane Ouattara pour rehausser le système éducatif dont il a hérité. Mais estime que des problèmes subsistent.
Concernant les enseignants à qui il attribue un rôle crucial de formateur et d’éducateur donc de parent, Lamoussa Djinko estime qu’ils ne sont pas assez valorisés, étant confrontés, à des difficultés et sans aucune augmentation de salaire.
«Si on reste sur cette voie, vous donnez cinq , ou dix ans au président Ouattara, on aura le même problème. Le problème de l’éducation à trois niveaux: 1-les enseignés ( élèves et étudiants); 2- les enseignants (instituteurs, professeurs du secondaire et du Superieur) et 3- le système.
Pour lui, les élèves et étudiants, manquent de conditions propices à l’apprentissage et d’une formation adéquate. En raison d’une situation familiale précaire, d’un accès limité au matériel didactique et à la bourse.
Concernant les enseignants, Lamoussa Djinko estime qu’ils ne sont pas assez valorisés, étant confrontés, à des difficultés et sans aucune augmentation de salaire.
Face à la presse, M.Lamoussa Djinko a fait savoir que , « Ce sont des modèles qui n’ont pas marché depuis que nous sommes indépendants. Nous filtrons tout et nous sommes étonnés de voir que notre système social est perturbé parce que la plupart de ces jeunes , une fois qu’ils ont échoué, sont dans la rue ».
A cet effet, le parti du Renouveau Démocratique, propose 12 solutions on nombre desquelles l’on note la suppression du CEPE du BEPC et le BACCALAURÉAT car le passage de tous ces diplômes constitue un frein à l’évolution de l’apprenant.
Selon le Président du Renouveau Démocratique, « Ce sont des modèles qui n’ont pas marché depuis que nous sommes indépendants. Nous filtrons tout et nous sommes étonnés de voir que notre système social est perturbé parce que la plupart de ces jeunes, une fois qu’ils ont échoué, sont dans la rue », a-t-il ajouté.
Au cours de cette conférence de Presse, le Président du Renouveau Démocratique a souligné qu’il serait bien de construire des infrastructures scolaires et universitaires pour combler l’écart entre la demande et les capacités d’accueil du système éducatif.
Lamoussa Djinko souhaite qu’un accent particulier soit mis sur les ressources humaines. Lever le niveau d’étude des enseignants avec une formation continue de formateur; Que la capacité du matériel dictatique soit renforcée.
Il plaide en outre pour le changement du système d’étude universitaire et une augmentation des salaires des enseignants.
«Augmenter le salaire des enseignants à un niveau acceptable par rapport au coût de la vie. Ensuite, chaque Année ou chaque deux ans, il faudrait une augmentation automatique pour l’ajustement du coût de la vie équivalant au taux d’inflation, pour éviter qu’ils perdent leurs pouvoirs d’achat Réhabiliter le patrimoine mobilier et immobilier de l’Etat ; Créer des écoles maternelles pour mieux préparer les enfants à la vie scolaire. Relever le taux d’inscription au Préscolaire qui est seulement de 3% ; Lutter contre la fraude et la corruption en milieu. scolaire et universitaire. Eliminer les concours d’entrer dans certaines structures comme l’ENA et rattacher ces formations au cycle normal universitaire.
Ces concours sont souvent animés par la corruption, les quotas etc. L’Etat doit prendre en charge la spécialisation pour les étudiants en médecine», a t-il déclaré.
Josué Koffi