Mercredi 13 Décembre 2023 / REGION DU GOH BAYOTA :GBIGBIKOU, un village situé dans la sous-préfecture de BAYOTA plus précisément dans le département de GAGNOA, est secoué par une affaire de viol sur mineur. K.A.E, une fillette âgée de 13 ans, apprenti couturière, a été séquestrée et violée pendant 5 jours. Les présumés violeurs ne sont autres que D.K.F âgé de 23ans et D.B âgé de 37 ans qui sont aujourd’hui entre les quatre murs, à la maison d’arrêt et de correction de GNAGNOA.
LA DISPARITION
Les tuteurs de la fillette ont constaté la disparition dans la nuit du Samedi 2 Décembre 2023. Suite à des recherches approfondies, ayant questionné (M) âgée de 18 ans domicilié à GBIGBIKOU, la camarde de K.A.E, qui niait les fait en disant qu’elle n’a pas vu la fillette. Alors le tuteur informa la jeune fille que si cette dernière n’a pas été retrouvée, il serait contrait de se rendre à la brigade de la gendarmerie de BAYOTA signaler la disparition.
Le mercredi 6 Décembre 2023 réapparait la fillette K.A.E au domicile de ses tuteurs dans le village de TEHIRI, sous-préfecture de BAYOTA.
Sous l’interrogatoire de ses tuteurs K.A.E avoue avoir été séquestrée et violée dans le village de GBIGBIKOU, dans une villa durant 5 jours. Jeudi 7 Décembre 2023 les tuteurs conduisirent la fillette dans un centre de santé urbain d’Ouragahio pour un examen. Après consultation du médecin chef, il s’avère que la fillette a été violée pendant plusieurs jours, puisque il y a eu pénétration. Les tuteurs ont aussitôt posé la question à la fillette comme quoi est ce qu’elle reconnaissait ses bourreaux. Elle répondit par l’affirmatif.
Par conséquent une organisation non gouvernementale ONG UFDCEM comité de veille sanitaire de la société civile de GAGNOA 2 intervenant dans la lutte contre les violences sexuelles entre en scène via le centre social de Ouragahio qui saisit le conseil national des droits de l’homme CNDH et la brigade de la gendarmerie de BAYOTA. L’enquête ouverte par les éléments de la maréchaussée permet d’interpeller D.K.F et D.B les mis en causes. Ces derniers séjournent actuellement à la maison d’arrêt et correction de GAGNOA.
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