Après le drame de l’effondrement d’immeuble du 7 mars dernier à Angré qui a causé plusieurs victimes dont une fille de 14 ans. Les enquêtes de la police scientifique ont permis de déceler les raisons de l’accident qui était dû à la mauvaise qualité des matériels de construction. En outre, la propriétaire de l’immeuble ne détenait pas un permis de construction qui est actuellement dans les mains de la justice Ivoirienne.
Il s’agit de la dénommée Madame Flora Adjo Mahi, propriétaire de plusieurs immeubles dans la ville d’Abidjan. L’une de ses immeubles qui ne respectait pas les normes a été détruite dans cette même commune par le ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme.
Vue la grandeur de ces accusations les parents des victimes ont manifesté leur désarroi en demandant justice. Car, ils veulent interpeller plus les autorités sur la construction des maisons anarchiques afin que ces pratiques ne cessent.
En effet, un procès a été prononcé. Ce procès tend attendu se fera ce jeudi 12 mai 2022 prochain, Une annonce faite ce samedi 07 mai par le père de Marie Esther Oula, la victime âgé de 14 ans décédée.
Monsieur Aimond William Oula est le président de la fondation des artistes africains (FAA) qui a expliqué avoir presque tout perdu dans ce drame, s’est dit indigné. Il exhorte tout un chacun d’être à l’écoute de ce procès car nous sommes tous concernés par ce fléau de construction des maisons de la mort.
Selon lui, certains personnes proches de l’accusée ont commencé à médire qu’il s’agirait d’un procès perdu d’avance. Il insister alors sur le fait qu’il crois à la justice ivoirienne.
« Nous croyons à la justice et elle sera faite en fonction de l’acte qui a été perpétré. » à t-il affirmé.
Il a aussi lancé une mise en garde contre ceux qui menace leur cause avant de clos sa prise de parole.
Aboubakar Barro
( Journaliste à infosnews.net)