À l’occasion de la Journée de l’aviation civile internationale, nous saluons les multiples contributions du transport aérien au niveau mondial, qu’il s’agisse de relier les sociétés, d’acheminer des produits de première nécessité, d’assurer des moyens de subsistance à des millions de personnes ou d’apporter des milliards à l’économie mondiale.
La COVID-19 continue de mettre l’aviation internationale à rude épreuve, même si les voyages aériens sont de nouveau possibles grâce à l’augmentation des taux de vaccination et aux protocoles de test. Sous les auspices de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), les pays se sont récemment engagés à renforcer la coopération et la gestion des risques.
Il est urgent de concrétiser ces engagements.
De nombreuses économies en développement dépendent des liaisons aériennes internationales, qui soutiennent les investissements en faveur des objectifs de développement durable.
Pour que les voyages aériens puissent reprendre en toute sécurité, il faut également que les pays travaillent de concert pour mettre en œuvre la stratégie de l’Organisation mondiale de la Santé qui vise à vacciner 40% de la population de chaque pays d’ici à la fin de l’année, et 70% d’ici à la mi-2022.
Le relèvement après la pandémie constitue pour tous les secteurs une occasion unique de mener une action climatique véritablement porteuse de changement, de renforcer leur résilience à long terme et de faire progresser le développement durable.
À l’heure actuelle, les engagements pris par le secteur de l’aviation dans le domaine climatique ne sont pas suffisants pour atteindre
l’objectif de 1,5 degré fixé dans l’Accord de Paris. À sa prochaine session, l’Assemblée de l’OACI devra s’employer en priorité à adopter une nouvelle série d’objectifs ambitieux devant permettre de ramener à zéro les émissions nettes d’ici à 2050, à fixer des objectifs intermédiaires et à formuler des plans de mise en œuvre crédibles pour 2030.
Tout au long de la pandémie, le secteur de l’aviation a appuyé les chaînes d’approvisionnement mondiales essentielles. Il doit maintenant investir dans la reprise à court terme et dans la durabilité à long terme.
Pour reconnecter le monde, nous avons besoin d’un secteur de l’aviation sain, résilient et conscient de ses responsabilités dans le domaine climatique.
Message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée de l’aviation civile internationale, célébrée le 7 décembre.
La Journée de l’aviation civile internationale a été instaurée en 1994, dans le cadre des activités menées pour le 50e anniversaire de l’OACI. En 1996, faisant écho à une initiative de l’OACI appuyée par le Gouvernement du Canada, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 7 décembre Journée de l’aviation civile internationale du système des Nations Unies.
Cette Journée a pour but de sensibiliser l’opinion mondiale sur l’importance de l’aviation civile internationale pour le développement socio-économique des pays. Elle vise aussi à mieux faire connaître le rôle unique de l’OACI qui soutient la coopération des États et leur prête assistance en vue d’établir un réseau de transport rapide et véritablement mondial, au service de toute l’humanité.
Comme l’ONU et les nations du monde ont adopté le Programme 2030 et qu’elles ont inauguré une nouvelle ère de développement durable mondial, l’aviation, en tant que moteur de la connectivité planétaire, sert plus que jamais les objectifs de la Convention de Chicago, lesquels font des vols internationaux des catalyseurs fondamentaux de la paix et de la prospérité dans le monde.
Le thème retenu pour la période d’ici à 2023 est le suivant :
« L’innovation au service du développement de l’aviation dans le monde »