Abidjan-Plateau, le vendredi 11 juin 2021 eu lieu une conférence de presse de présentation de la Plateforme Politique des Femmes Candidates de Côte d’ivoire en abrégé PLAPOFCACI.
Voici comme suite le Discours liminaire de la Présidente Mme Noelle Houlé.
Avant de commencer cette toute première conférence de presse publique de la plate-forme politique des femmes candidates de côte d’ivoire, nous tenons d’entrée de jeu à adresser nos vives salutations au chef de l’Etat son excellence Alassane Ouattara,
au chef du gouvernement Patrick Achi et à l’ensemble des membres du gouvernement.
Nous tenons à saluer :
L’ex président son excellence Aimé Henri Konan Bédié, président du PDCI RDA
L’ex président son excellence Laurent Gbagbo
L’ex premier ministre Affi N’Guessan président du FPI
L’ex ministre Albert Mabri Toikeuse président de L’UDPCI
Madame Daniel Boni claveri présidente de L’URD
Nos vifs remerciements, Respectivement aux présidentes d’honneurs de la plate-forme politique des femmes candidates de côte d’ivoire :
Madame Thérèse Houphouët Bobigny
Madame Henriette Konan Bédié
Madame Simone Heivet Gbagbo
Madame Dominique Ouattara
Nous tenons également à remercier toutes les membres d’honneurs,
Membres stratégiques, ainsi que toutes les ex candidates et membres actives de la plate-forme politique des femmes candidates de cote d’ivoire.
Remerciement aux institutions et chancelleries engagées pour l’égalité et la parité.
Remerciement enfin à vous les journalistes ici présent à cette conférence.
conférence à laquelle vous n’avez ménagé aucun effort pour répondre présent.
Mesdames et Messieurs, La participation des femmes sur un pied d’égalité avec les hommes à la vie publique, politique et aux instances de prise de décisions relève des droits humains.
C’est un élément essentiel et constitutif de la démocratie.
Ainsi, depuis l’adoption de la déclaration universelle des droits humains en 1948, les états membres de L’ONU ont montré leur volontée politique en faveur de la participation égale des femmes et des hommes à la vie publique, politique et aux instances de prises de décisions, notamment en adhérant à :
La convention sur les droits politiques de la femme de 1953
Le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966
La convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes de 1979 et
Le programme de développement durable à l’horizon 2030, Objectif 5.
De même pour donner forme à cette vive volonté politique des Etats membres de l’ONU, Les femmes candidates de toutes obédiences politiques ce sont réunît le jeudi 20 Mai 2021 à la maison des chefs d’entreprise au plateau lors d’une assemblée générale constitutive, ont décidé de la création de la plateforme politique des femmes candidates de côte d’ivoire en abrégé PLAPOFCACI.
Après avoir fait avec minutie, l’état des lieux issu du constat gravissime de la sous représentativité des femmes dans les instances de prises de décision et des assemblées électives, selon les informations investit par nos soins des suites des élections législatives du 06 mars 2021 qui chiffre à 11,37% soit 29 femmes élues sur 255 sièges de députés pourvu,
19,19% en terme de pourcentage soit 19 femmes sur un total de 99 sièges sénatoriales dont dispose l’état de Cote d’ivoire,
un pourcentage 7,96% soit 16 femmes sur un total de 201 communes, une seule présidente de conseil régional sur un total de 31 régions soit 3,33% qui vient mettre à nu la non application du décret permettant d’atteindre l’objectif de la représentativité des femmes dans les assemblée élective à laquelle nous interpellons activement la commission électorale indépendante pour son rôle non régalien.
De même que la récente composition du gouvernement qui affiche un maigre taux de 7 femmes sur 41 postes de ministres dans nos instances de décision. une réalité loin de répondre aux exigences de renforcer la participation politique des femmes souhaité par les nations unies.
Fort de ce constat qui maintient une inégalité dans la représentativité entre homme et femme dans les assemblée électives au vu de l’existence du décret N°2019-870 du 14 octobre 2019 sur le quota de 30% minimum des femmes dans les assemblée électives en Cote d’ivoire.
Nous permet de rappeler que cette loi, reste l’un des meilleurs indicateurs pour atteindre l’équilibre en matière de genre.
Il est donc crucial de mieux faire comprendre le principe du quota de femmes et du rôle qu’il joue sur la route pour la promotion du genre.
Malheureusement, aucune institution ivoirienne ne semble être concernée par l’application de cette loi qui pourtant a déjà été voté au parlement ivoirien.
Poussé par l’activisme, et une ardente volontée de faire bouger les lignes afin d’accéder aux changements inclusifs genré,
Nous femmes leaders engagées en politique et candidates à plusieurs échéances électives pour les unes et aspirantes pour d’autres, de toutes obédiences politiques confondues, nous saisissant de cet instrument de rappel, de veille et de pression jugions opportun de :
nous approprier cette loi sur le quota qui nous octroi un pourcentage de 30% de présence féminine dans nos instances de prise de décision et assemblée élective.
Interpeller les autorisées compétentes sur la mise en application et le respect effective des lois et décrets afférentes
-Favoriser le respect et l’application des lois et normes internationales concernant le quota et la présence féminine dans les instances décisionnelles
-Améliorer et stabiliser le statut social et juridique de la femme politique
-Promouvoir l’accès des femmes dans les sphères de prises de décisions
-Promouvoir l’éducation, renforcer les capacités et l’expertise politique féminine.
-Renforcer le cadre et les mécanismes institutionnels de promotion de la femme politique
-Mettre tout en œuvre pour faciliter l’accès aux financements ou autre formes d’appui pour soutenir l’engagement des femmes en politique.
-Sensibiliser et mobiliser les femmes à s’intéresser et prendre une part active à la vie publique et politique du pays.
-Constituer une force vive de qualité contre les menaces et autres violences faites aux femmes.
-Promouvoir le respect et la réalisation des droits humains, la démocratie et la bonne gouvernance.
-Promouvoir et protéger tous les droits fondamentaux des femmes et des filles
-Faire respecter le droit international, notamment le droit humanitaire, afin de protéger les femmes et les petites filles en particulier.
-Créer les conditions qui permettent aux petites filles et aux femmes de tous âges de réaliser tous leurs potentiels.
-veiller à ce qu’elles participent pleinement et à égalité à l’édification d’un monde meilleur pour tous et leur confier un rôle accru dans le processus de développement.
En tant que plate-forme politique des femmes candidates de côte d’ivoire, nous demandons, et comptons interpeller chaque institution, le gouvernement et chaque parti politique à appliquer le décret portant sur le quota ainsi que le programme d’action énoncé dans la déclaration et programme d’action de Beijing en traduisant par des faits factuels l’ensemble des résolutions issus de la conférence de Beijing.
De même que pour son effectivité nous demandons instamment aux partis politiques, gouvernements, organismes des nations unies, aux institutions compétentes, aux organisations non gouvernementales et tous les secteurs de la société civile de s’inscrire sans restriction au programme d’action et de contribuer à sa réalisation.
In finé, convions toutes nos sœurs candidates ou aspirantes solitaires qui pensent que la politique est un jeu individuel ou clanique, ainsi que celle qui attendent encore les hommes pour motiver leurs engagements de rejoindre sans observer de délai leurs espace pensé pour créer une chaine synergique pour l’effectivité de l’application de nos droits. Car comme le dit si bien le professeur maurice kacou guikahoué pour paraphraser son propos, les gens vous donneront toujours ce qu’ils veulent et non ce que vous voulez.
Je vous remercie
