ENGENDERHEALTH en collaboration avec le programme de santé mère et enfant élargi la gamme des méthodes contraceptives en Côte d’Ivoire. L’ONG américaine a initié une séance de formation et d’information ce vendredi sur cette méthode de la planification familiale afin de la faire comprendre du grand public.
L’homme bénéficie d’un large éventail de contraceptifs, pilule, préservatif, patch, anneau, stérilet, contraception hormonale ou mécanique. À cela s’ajoute la vasectomie et la ligature des trompes.
L’opération chirurgicale ne dure pas plus de 30 minutes, elle consiste à couper et bloquer les tubes qui transportent les spermatozoïdes du testicule vers le pénis pour les hommes, c’est la vasectomie. Une ligature des trompes pour les femmes consiste à fermer les tubes qui conduisent les ovules dans l’utérus. Après l’opération, l’appareil reproducteur de l’homme peut encore contenir des spermatozoïdes déjà sécrétés par le testicule présent dans les glands. Pour remédier à la présence du liquide séminal dans le canal déférent, il faut attendre au moins 2 à 3 mois.
C’est une contraception permanente, c’est à dire que tout individu qui pratique la vasectomie ne pourra plus faire d’enfant. Raison pour laquelle la procédure nécessite la signature du consentement éclairé pour témoigner de son entière adhésion à la chirurgie.
Pour les couples désireux de ne plus faire d’enfants, un consentement mutuel est recommandé avant la chirurgie.
Le retour en arrière est possible après l’opération, mais cela necessitera plus de moyen financier vu la délicatesse de l’opération. Un fond est mis à la disposition des populations jusqu’au mois de décembre afin de leur permettre d’accéder à moindre coût à cette méthode contraceptive.
La vasectomie et la ligature des trompes se pratique à Abidjan au service gynécologique du CHU de Cocody, à l’hôpital général de Bingerville, ainsi qu’a l’hôpital Général de Marcory au service de maternité.
Comme tout type de contraception, elle n’est pas fiable à 100%.
Sekou Kone