La crise préélectorale qui prévaut en côte d’Ivoire ne laisse personne indifférent. Plusieurs organisations internationale et nationale ont appelé la classe politique ivoirienne au dialogue afin d’aboutir à des élections apaisées.
Face à cette crise qui angoisse, le peuple ivoirien, l’Union pour le Progrès National en abrégé UPN a organisé le 30 septembre 2020 à Abidjan, un point de presse pour afficher sa position et faire des recommandations pour une sortie de crise.
Par la voix de son président, Léon VEHI, ce parti politique socialiste a appelé les différents leaders des partis politiques à la retenue pour éviter le pays d’une autre crise postélectorale aux conséquences dramatiques. L’UPN qui se réclame le vrai parti d’opposition se dit étonner de l’attitude des leaders de certains partis qui contestent une constitution à laquelle ils ont participé à son élaboration. Une constitution à laquelle l’UPN a affirmé son opposition lors des consultations.
Léon VEHI a invité l’opposition au respect des décisions des institutions en charge des élections notamment la publication de la liste des candidats au scrutin du 31 octobre 2020 par le conseil constitutionnel. « Je demande aux différents candidats de respecter les décisions les institutions de la république. On ne peut pas construire une nation forte sans le respect des institutions qui incarnent la république » a-t-il affirmé.
Pour le président de l’UPN , les leaders des partis doivent se donner les moyens de contester les décisions par des voies légales. « Pour l’union National pour le progrès, le vrai débat, c’est comment faire pour ne pas que le président du conseil constitutionnel soit nommé par le Président de la république ou comment faire pour que la désignation des candidats ne relève du ressort du conseil constitutionnel. Et c’est à ces réflexions, nous demandons à l’opposition de se pencher » a fait remarquer le président.
Par ailleurs, le premier responsable de l’Union pour le Progrès National a appelé les militants de son parti et l’ensemble des ivoiriens à ne pas répondre à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition.
Pour rappel, l’Union pour le Progrès National existe depuis mars 2008 et fait partie de la coalition GP-Paix.
Fulgence Konan