Il se trouve qu’à ce jour les ONG qui ont prit une part active aux discutions avec le gouvernement sur la reforme de la CEI, connaissent une ségrégation. Le gouvernement fait deux poids, deux mesures et envoi à certaines organisations des invitations à désigné leurs représentants et à d’autres, elles ne reçoivent aucunes invitations, on leur ferme simplement la porte .la place prévu pour les ONG non membres de plateformes sera dévolu soit à un représentant additionnel issu de la POECI ou aux besoins à une autre organisation qui se pourrait fera l’affaire du gouvernement.
Le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), qui regroupe plusieurs ONG, a annoncé dans un communiqué qu’il ne nommerait un délégué à la Commission électorale indépendante (CEI) que si le gouvernement rouvre le «dialogue» sur deux points clés: «l’indépendance institutionnelle et financière de la CEI» et «la composition des commissions locales, qui restent toujours otages des partis politiques».
Pour rappel,C’est l’une des associations membres du GPATE qui avait saisi la Cour africaine des droits de l’homme sur la CEI. La cour avait rendu en 2016 un arrêt jugeant l’ancienne CEI déséquilibrée et intimant au gouvernement ivoirien de la réformer.
Selon la loi adoptée le 30 juillet par l’Assemblée nationale, la CEI doit comprendre 15 membres, contre 17 auparavant: un représentant du président de la République, un du ministre de l’Intérieur, six de la société civile, six des partis politiques – équitablement répartis entre le pouvoir et l’opposition, et un représentant du Conseil supérieur de la magistrature.
La société civile et l’opposition militent pour une «CEI équilibrée» qui équivaudrait à 15 représentants équitablement repartis : cinq pour l’opposition, cinq la mouvance présidentielle et cinq pour la société civile.
La crédibilité de la CEI est jugée cruciale en vue de la présidentielle de 2020.