Point de Presse de la FARECI du 24 mars 2018:Dénonciation et contestation de l’AG constitutive du 13 février 2018 du CONARECI

Point de Presse de la FARECI du 24 mars 2018:Dénonciation et contestation de l’AG constitutive du 13 février 2018 du CONARECI

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Mesdames et messieurs les journalistes
Je voudrais avant toute chose vous saluer et vous remercier pour votre présence à ce point de presse. En effet vous êtes la principale cible des conférences et autres points de presse. C’est grâce à vos média respectifs qu’un point de presse a de la valeur. C’est par vous que ce que nous allons dire ici sera lu et entendu à travers toute la Côte d’Ivoire et même dans le monde entier à l’heure de l’internet. C’est dire combien votre présence est essentielle. Merci encore d’avoir répondu à notre invitation.
Mesdames et messieurs les journalistes,
Le 13 février 2018 une nouvelle structure de retraités a vu le jour, il s’agit du CONSEIL NATIONAL DES RETRAITES DE COTE D’IVOIRE en acronyme CONARECI.
C’est une plateforme censée regrouper les retraités du secteur public et du secteur privé en vue de rechercher ensemble les solutions aux préoccupations communes des retraités des deux secteurs.
La FARECI, Fédération des associations de fonctionnaires et agents retraités de l’Etat était présente à la mise en place de cette structure pour avoir participé à l’élaboration des textes fondateurs. Malheureusement après ce que nous avons vécu ce jour-là, il nous fallait organiser ce point presse pour clarifier notre position par rapport à cette organisation.
La FARECI est une structure ouverte à toutes les associations et mutuelles susceptibles d’apporter un mieux-être aux retraités et personnes âgées.
C’est une association apolitique qui a pour objectif premier la conception d’actions sociales en direction de ses membres.
De ce fait elle mise essentiellement sur le partage d’expériences et la solidarité avec les structures poursuivant les mêmes buts. Elle peut entretenir un partenariat avec les ONG et autres structures nationales et internationales à caractère social.
C’est au nom de cette ouverture que nous avons répondu positivement à l’invitation du PCA de la MUTREPCI pour participer au projet de mise en place du Conseil National des Retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI).
De bonne foi, nous avons participé à l’élaboration des textes fondateurs et avons proposé que cette structure soit une plateforme devant réunir les associations de retraités des deux secteurs, public et privés pour la prise en charge de leurs préoccupations communes à l’instar de la collaboration entre l’IPS/CGRAE et l’IPS/CNPS (CF Article 5 alinéa 1 des statuts, relatif à son objet).
Malheureusement l’AG constitutive n’a pas rempli les conditions de forme et de fond. Nous avons dès lors compris qu’il y avait un agenda secret que les organisateurs ne nous ont pas dévoilé et pour cause.
La suite de cette assemblée et tout le folklore qui nous a été servi nous a permis de comprendre que cette AG n’était qu’un prétexte pour installer une méga structure, le CONARECI, en dépit de toutes les règles et formalités qui conditionnent une AG constitutive digne de ce nom à savoir :
-L’adoption des textes fondateurs,
-L’adoption de résolutions dont celle dédiée au Chef de l’Etat,
-L’élection du Président du BEN conformément aux textes, c’est-à-dire avec des associations légalement constituées.
La FARE-CI est une organisation qui évolue dans la légalité, dans la clarté et dans le respect des textes surtout quand ces derniers ont été édités avec sa participation. Cela doit être valable selon nous, pour toute structure qui a pour ambition de regrouper des associations de haut niveau chargées de porter la voix des séniors auprès des hautes autorités de ce pays.
Or ce qu’il nous a été donné de voir ce 13 février 2018 est loin de ce que nous attendions de cette structure naissante à laquelle nous croyions .C’est ainsi que :
1-L’objectif principal de la structure a été dévoyé. En lieu et place d’une plateforme ayant pour rôle de résoudre les préoccupations communes des deux secteurs, public et privé, c’est plutôt la naissance d’une faîtière qui a été consacrée.

2-De nombreuses associations participantes et donc membres fondateurs n’ont aucune existence légale au contraire de ce qu’exigent les textes en vigueur.

3-La CAREPPCY, une association regroupant dans la commune de Yopougon, des membres d’associations affiliées à la FARECI et se dénommant pompeusement « CONFEDERATION », siège au CONARECI, créant ainsi une confusion inextricable au sein de cette dernière.

4-Autre confusion de taille : l’UNAARCI (Union Nationale des Associations des Retraités de Côte d’Ivoire) est née de la mutation de l’UNARCI (Union Nationale des Retraités de Côte d’Ivoire) en fédération.
Cette mutation consacre logiquement la disparition de l’UNARCI conformément au dire de ses concepteurs (courrier du 20 /02 /2017/UNAARCI). Curieusement les deux associations continuent d’exister et tous deux siègent au CONARECI en tant que membres fondateurs. On est alors tenté de se demander laquelle des deux associations a présenté la candidature du Président du CONARECI ?
Question fondamentale quand on sait que lors de l’assemblée plénière préparatoire de l’AG constitutive, la FARECI a proposé que seules les associations légalement constituées doivent faire partie du premier Bureau Exécutif. Or il reste à prouver l’existence légale de L’UNAARCI dont le Président vient d’être porté à la tête du CONARECI.

5-Les textes fondateurs du CONARECI n’ont pas été discutés ni adoptés par l’Assemblée Générale Constitutive.

6-Enfin il convient de déplorer l’ambiance dans laquelle s’est déroulée cette Assemblée Générale. Une ambiance hostile à la FARECI, la seule structure qui était susceptible de présenter une candidature adverse. Une ambiance de haine, discourtoise, inutilement provocatrice, loin des objectifs d’union et d’amitié qui motivent généralement la création de nos associations.

De ce qui précède :
-La FARE-CI dénonce le caractère illégal et illégitime de cette AG constitutive du CONARECI et le Bureau mis en place, dont des membres sont issus d’associations non encore légalement constituées.
-La FARE-CI refuse de s’associer à une structure qui ne respecte pas les textes qu’elle s’est elle-même donnés.
– La FARE-CI en appelle à l’attention :
du Gouvernement à travers :
– le Ministre en charge de l’Intérieur,
– le Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale,
et de l’Institution de Prévoyance Sociale Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS/CGRAE).
KOUASSI Koffi Mathurin
président de la FARECI

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