Dans le cadre du projet « Amélioration de la formation en planification familiale dans les Facultés de Sciences Médicales (UFR) et l’Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS) d’Abidjan / Côte d’Ivoire pour la vulgarisation des méthodes contraceptives et la délégation des tâches », financé par le fond des ambassadeurs pour l’Afrique de l’ouest (waaf) à travers le projet agir pour la planification familiale (AgirPF) finance par l’USAID,la SOGOCI (Société de Gynécologie et d’Obstétrique de Côte d’ivoire) organise un Atelier d’intégration du programme d’enseignement révise de la pf sur la base des résultats de l’analyse situationnelle de l’état actuel de l’enseignement de la planification familiale (pf) du 06 au 09 décembre 2017, à l’INFAS Abidjan.
Pour M. Alphonse Koffi, Secrétaire Exécutif de la SOGOCI représentant le président à l’ouverture de cet atelier : « l’objectif général de cet atelier est d’Intégrer et valider les nouvelles recommandations de la PF dans le programme d’enseignement de la PF a L’INFAS et a l’UFR des Sciences Médicalesd’Abidjan.De façon spécifique, il s’agit de :
– présenter les résultats des travaux de revue de la nouvelle maquette ;
– discuter sur l’aménagement du programme d’enseignement;
– valider le nouveau programme d’enseignement. »
la SOGOCI contribue à la mise en œuvre des interventions de santé sexuelle et reproductive pour l’amélioration de l’accès des jeunes, des hommes et des femmes à des services de PF disponibles et de qualité, par le biais de l’initiation de la pratique de la Planification familiale depuis le cursus de formation académique (instituts de formation en PF) jusqu’à la pratique communautaire.
Il est à noter qu’en Côte d’Ivoire, la faible prévalence contraceptive (14%) liée à un Indice synthétique de Fécondité élevé (5,2 enfant/ femme), constituent des facteurs favorisant la mortalité maternelle (614/ 100 000 NV) (MSLS, EDS III, 2011). Le rapport de la notification des DM en 2016 donne 1266 Décès Maternels. L’insuffisance de contraception est notamment source de grossesses non désirées, et de grossesse précoces, avec pour corolaire les avortements clandestins.
De plus, les données des études relèvent à des besoins non satisfaits en PF évalués à 27%, entre autres du fait d’une faible utilisation des produits contraceptifs liée en partie aux obstacles socioculturels en rapport avec les services de PF, une insuffisance de la formation des prestataires.