La culture africaine est riche de sa diversité. Chaque pays présente une identité culturelle particulière. Malgré l’avancée fulgurante de la modernité, de nombreux pays du continent conservent jalousement leurs traditions intactes. C’est le cas des danses folkloriques que de nombreux peuples sont fiers de conserver. Elles représentent un signe de reconnaissance, l’identité de chaque région d’Afrique.
Le continent africain regorge de milliers de peuples aussi attachés aux traditions les uns que les autres. Chaque peuple pratique au moins deux danses traditionnelles par lesquelles il est identifié.
Longtemps restée au centre de certaines polémiques qui la qualifiaient de mystique par endroit, la culture traditionnelle africaine se révèle de plus en plus comme le socle du développement du continent. Il est alors important de la valoriser. C’est ce que font certains acteurs du tourisme tel que Jumia Travel, qui s’engage à aider à la valorisation de la culture africaine et la promotion de la destination Afrique.
Les danses folkloriques tiennent une place importante dans cet ensemble culturel qui constitue un héritage traditionnel chorégraphique et une source de connaissances à pérenniser. Les danses folkloriques en Afrique se pratiquent à des cérémonies spéciales et ont des significations particulières. Mariages, cérémonies de réjouissance, fêtes traditionnelles, rites etc.
Dans le Maroc central par exemple, l’Ahidous est une danse pratiquée par les tribus berbères. C’est une danse de divertissement qui est pratiquée à l’occasion des fêtes traditionnelles, pendant l’été et après les moissons. L’Ahidous est un moyen d’expression de reconnaissance des Berbères. Elle est accompagnée de chants très rythmés.
Au Gabon, les danses traditionnelles représentent la diversité des peuples et constituent le pont entre le monde sacré et le réel. C’est pourquoi, elles sont pratiquées le plus souvent durant des rites tels que le Bwiti, le Ndjobi et le Ndjembé.
Au Bénin également, elles présentent un aspect tout aussi spirituel que ludique, car elles véhiculent le lien très étroit qui existe entre le monde réel et le spirituel.
Le Gomba, le Didadi, le Tegueré, les danses masquées du Dogon, sont des danses pratiquées au Mali. Elles correspondent à des événements bien précis. On en distingue deux types. Les danses traditionnelles et populaires et les danses rituelles qui ne sont pratiquées que par des personnes initiées. Il en est de même dans plusieurs autres pays africains.
Les danses folkloriques occupent une place importante dans la culture des peuples africains. Elles représentent l’identité culturelle des peuples. Même si certaines d’entre elles ont été modernisées et parfois même exportées hors du continent, d’autres garderont certainement leur caractère atypique car difficiles à exécuter. C’est le cas de la danse Gbé Gbé des peuples de l’ouest de la Côte d’Ivoire.