Abidjan, 8 octobre 2015 – Les conseils d’administration d’Africa50 – le guichet développement de projets et le guichet financement de projets – se sont réunis le 6 octobre 2015 à Abidjan, en Côte d’Ivoire et ont approuvé la nomination de Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), en qualité de nouveau président des deux conseils. Les administrateurs se sont profondément réjouis de l’acceptation enthousiaste de ce rôle important par Adesina et du soutien constant et résolu de la Banque.
Dans son allocution d’ouverture, Adesina s’est largement félicité des solides fondations posées par son prédécesseur Donald Kaberuka, premier président d’Africa50, qui a volontairement quitté son poste de président des conseils d’administration au terme de son mandat à la tête de la Banque africaine de développement, le 31 août 2015. Le nouveau président de la BAD a promis de continuer à renforcer «la complémentarité entre Africa50 et la Banque africaine de développement dans la réalisation des infrastructures dont l’Afrique a tant besoin, en particulier dans son aspect le plus contraignant, à savoir le développement de projets bancables».
Les conseils d’administration ont discuté du prochain montage financier d’Africa50, le deuxième du genre, qui devrait enregistrer une augmentation du nombre de pays souscripteurs, vingt (20) à ce jour, et porter le capital total souscrit à 1 milliard USD, cible fixée à court terme. Les conseils ont également examiné l’état de la ratification des protocoles d’accord par les pays membres et le recrutement des membres de l’équipe de direction.
A propos d’Africa50
Africa50 est une institution financière internationale spécialisée, dont la mission est de contribuer à accélérer le développement des infrastructures en Afrique. Le Fonds est doté de 2 guichets opérationnels : Financement de projets et développement de projets. Les deux guichets ont été constitués en société à Casablanca (Maroc), et jouissent de certains privilèges et immunités. Africa50 est un partenariat public-privé, et à ce titre, son actionnariat devrait comprendre non seulement des entités souveraines africaines, mais aussi des entités non-souveraines d’Afrique et d’ailleurs. Africa50 s’est engagé à respecter les normes les plus élevés en matière de gouvernance d’entreprise et d’éthique, d’environnement et de responsabilité sociale.