Abidjan, le 10juillet 2015 – La fuite des capitaux et le Flux financiers illicites représentent des opportunités manquées pour générer des revenus dont les Etats ont tellement besoin pour fiancer des secteurs clés de l’économie de l’Afrique de l’Ouest ,lutter contre la pauvreté et investir dans la protection sociale.
Bien que le montant exact perdu chaque année reste toujours discutable, le déficit est important et représente un frein à la bonne gouvernance économique, au développement financier et à la transparence fiscale dans toute la sous-région. Selon un rapport commandité par OSIWA entre 2012et 2018 les gouvernements de la CEDEAO pourraient lever jusqu’à 56 milliards de dollars en recettes fiscales en mettant en place des régimes efficaces sur le prix de transfert.
Les incitations fiscales et la tarification abusive des transferts sont deux principaux défis à surmonter au niveau national comme sous régional. Le rapport se concentre sur l’amélioration de l’intégration régionale afin de faciliter une meilleure coordination des politiques économiques pour éviter les impacts négatifs transfrontaliers.
Le rapport recommande, notamment, davantage de coopération et d’harmonisation entre les régimes d’incitation fiscale pour réduire la vulnérabilité.
Il faut noter qu’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) fait partie des fondations autonomes du Réseau Mondial des Fondations pour les Sociétés ouvertes. OSIWA est l’une des quatre Fondations basées en Afrique. Elle promeut la Gouvernance démocratique inclusive basé sur la transparence, des institutions fortes et responsables et une citoyenneté active en Afrique de l’Ouest.