Abidjan, 15 mai 2025 – Face aux défis croissants liés à l’approvisionnement alimentaire, l’Office d’Aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) intensifie ses efforts pour garantir une alimentation accessible et équilibrée à tous. Réuni ce jeudi à la Maison de la Presse d’Abidjan-Plateau dans le cadre du Grand Rendez-vous d’Abidjan Économie, le Directeur Général de l’OCPV, M. Gnenye Adou Bernard, a présenté les axes stratégiques visant à renforcer la distribution des produits vivriers locaux.
Structurer les circuits et favoriser la proximité
L’une des priorités de l’OCPV repose sur l’organisation optimisée des circuits de collecte et de distribution. En structurant les flux depuis les zones rurales jusqu’aux centres urbains, l’institution entend garantir un approvisionnement fluide des marchés de proximité, véritable levier de stabilisation des prix.
« Il est essentiel que les produits agricoles issus des terroirs ivoiriens puissent être acheminés efficacement vers les marchés de consommation, sans intermédiaires superflus », a affirmé M. Gnenye Adou Bernard, soulignant le rôle clé des infrastructures de regroupement et de commercialisation mises en place par l’État.
Le E-Grenier : une révolution numérique au service du commerce vivrier
Autre initiative phare dévoilée lors de cette rencontre : le E-Grenier, une plateforme digitale innovante permettant un suivi transparent des stocks et des prix. Cet outil ambitionne de réguler les transactions, de lutter contre la spéculation et de sécuriser les paiements des acteurs du secteur vivrier.
« Grâce au E-Grenier, producteurs et commerçants pourront accéder en temps réel aux informations de marché, réduisant ainsi les pertes et facilitant l’écoulement des denrées », a expliqué le Directeur Général de l’OCPV. Déployée avec succès à Bouaké et San Pedro, la solution sera étendue à l’ensemble du pays d’ici fin septembre 2025.
Vers une meilleure qualité nutritionnelle
Au-delà des aspects économiques et logistiques, l’OCPV met également l’accent sur la qualité nutritionnelle des repas consommés par les populations. « Si l’on mange à sa faim en Côte d’Ivoire, il reste à améliorer la diversité et l’équilibre alimentaire », a insisté M. Gnenye, appelant à une meilleure éducation nutritionnelle et à une consommation plus harmonieuse des ressources locales.
Cette série de mesures illustre la volonté des autorités d’inscrire la sécurité alimentaire dans une dynamique durable, conciliant accessibilité, efficacité logistique et innovations technologiques.
Dr Enoh Eric