Féminicides en Côte d’Ivoire : Les Organisations Féministes Appellent à une Réponse Ferme et Urgente

Féminicides en Côte d’Ivoire : Les Organisations Féministes Appellent à une Réponse Ferme et Urgente

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À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre à Abidjan, une conférence de presse a été organisée pour présenter la déclaration conjointe des organisations féministes engagées dans cette lutte. Parmi elles : La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, Opinion Éclairée, Akwaba Mousso, Association Adeen Tahny Iy, Gouttes Rouges, et Stop au Chat Noir.

Ces associations et organisations féministes de Côte d’Ivoire se sont unies pour dénoncer avec force la persistance des violences faites aux femmes, et plus particulièrement les féminicides. Selon une étude du CPDEFM, plus de 416 femmes ont été tuées de manière violente en 2020 dans le district d’Abidjan, révélant ainsi les failles d’un système qui peine à assurer leur protection et à rendre justice.

Mme Meganne Boho, présidente de la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, a présenté le programme de cette année en ces termes :

> « Pour cette année, nous avons décidé de faire un plaidoyer pour apporter notre soutien aux femmes de Côte d’Ivoire. La Ligue ne travaillera pas seule cette année : plusieurs cabinets juridiques seront ouverts et gratuits pour toutes les femmes souhaitant connaître leurs droits, qu’elles soient survivantes ou victimes. Il y aura également des marches symboliques à Grand-Bassam pour commémorer les 75 ans de marché des femmes de Grand-Bassam. La marche qui aura lieu à Abidjan se terminera devant le parlement, symbole de vote et de loi, afin de changer les choses concernant les violences faites aux femmes et les féminicides. »

La grande question de cette déclaration est de faire reconnaître juridiquement le terme « féminicide ». Car sans données spécifiques, il est impossible de mesurer l’ampleur des situations et de provoquer un véritable changement. Les associations et organisations féministes de Côte d’Ivoire demandent donc à l’État d’intégrer des modules sur les droits humains dans la formation scolaire et de traiter avec rigueur tous les cas de violence faite aux femmes au niveau judiciaire.

Cette conférence de presse s’est conclue par une photo de famille, symbolisant l’unité et la détermination des participants à mettre fin aux féminicides.

 

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