Le Mercredi 13 octobre à Abidjan-Plateau s’est tenue une conférence de presse Famille Assokopouè, Propriétaire Terrien de Vitré 1 et 2 avec à sa tête le chef Watta Kangah Célestin suite au communiqué publié dans fratmat du chef de vitré 2 Awoula Essy Laurent.
M. Alligué Miessan Joseph Wognin, secrétaire général de l’association familiale des Assôkôpouê de Grand-Bassam, a pris la parole pour faire l’historique des terres qu’ils possèdent d’une part et d’autre part, pour indiquer clairement d’où est venu le problème des terres que subit de plein fouet aujourd’hui, la famille Assokopouê contre qui tentent d’en jouir en usant de moyens pas toujours catholiques. Il a entre autre chose, fait remarquer que le roi de Moossou M. Assoumou Kangah, ne dispose pas de terre et par conséquent il ne peut pas en vendre. Selon la cartographie ancienne des années 1842, les terres des Assokopoué partent de l’actuel site de la zone franche (VITIB) au Grands Moulins d’Abidjan.
A sa suite, M. Wattah Kangah Célestin, président de l’association des Assôkôpouê m’léfè ni m’taliè de Moossou, a pris la parole pour dire ceci : le prétendu chef de village qui a fait paraitre le communiqué dans les colonnes de fraternité matin, est illégitime. Il est contesté par sa propre communauté. Les terres sur lesquelles il exerce son pouvoir coutumier, rélève du bon vouloir de notre famille. Cette entete tacite entre notre famille et les limites de son village, remonte dans le temps. Le pouvoir dont il se prévaut sur les terres de Vité 2, est le fait de notre bonne compréhension. Il gagnerait à aller doucement. Il ne doit pas par des actes inopportuns, effaroucher les propriétaires terriens que nous sommes. Il lui a demandé de ne pas faire peur aux opérateurs économiques, en faisant des communiqués à l’emporte-pièce. Sa position de chef ne l’autorise pas à revendiquer ni à protéger des terres qui sont notre propriété depuis de très longues années. Il est disposé à voir comment la famille pourrait concéder des portions de terre aux familles qui sont établies sur leurs propriétés depuis mais pas à n’importe quelles conditions. Il a demandé aux uns et aux autres d’aider par leurs actes, à faire grandir la région de Moossou. Il a martelé que les natifs ou non de Moossou, ne parviendront pas par des intrigues, à les exproprier de leurs terres à eux transmises par leurs aïeuls. Avec une pointe d’émotion dans la voix, il a indiqué que les problèmes de la famille Assôkôpouê ont coïncidé curieusement avec la mort accidentelle de leur regretté frère, Jean Michel Moulod, dont la mort tragique est survenue le, 15 octobre 2011 en partance (en pirogue) pour Ebrah. Sa mort jusqu’ici inexpliquée, donne l’impression que la famille a été décapitée avec la disparition de celui qui en constituait le sommet et qui l’incarnait. Vitré 1 et 2 sont à l’image du reste du pays. Le brassage inter-peuples qui caractérise notre pays, y est fortement implanté à travers les différentes communautés qui cohabitent sur nos paisibles terres.
A sa suite le président des allogènes de Vitré 1 et 2, M. Dadi Jean Louis, a fait observer à l’assistance venue nombreuse, qu’ils reconnaissent la qualité de propriétaires historiques à la Famille des Assôkôpouê et à leur président M. Wattah.
Pour clore la conférence M. Wattah a dit ceci : depuis l’accession du Président Ouattara au pouvoir en 2010, il a fait de gros efforts pour privilégier les intérêts des propriétaires terriens, mais il a aussi faciliter les conditions d’accès à la terre. Il implore l’Etat par ces démembrements ministériels les plus intimement associés à ce dossier, à descendre dans la mêlée pour trier le vrai du faux. Il y va de la cohésion sociale et du vivre ensemble des différentes communautés et des opérateurs économiques. En un mot, il a demandé que l’Etat mettre de l’ordre dans les questions foncières à Grand-Bassam avant que tout ne dégénère. Puis dans une adresse dont il a seul le secret, il a imploré le tout puissant afin qu’il protège les terres des Assokopouê contre les méchantes personnes qui les convoitent.
Le chef de village Vitré 2 n’a pas capacité à rendre public un communiqué invalidant les transactions licites et légitimes de la famille Assôkôpouê. Il a outrepassé ses privilèges et son autorité de chef coutumier. Son communiqué est par conséquent nul et nul effet !
Koné kobali
