L’ONG EXCELLENCE PLUS, depuis le début de ce mois d’Octobre 2015 à décider de mener une véritable campagne de sensibilisation dans la commune d’abobo, dans la zone de PK18 ou elle a une plus grand influence. En effet, l’ONG EXCELLENCE PLUS au lendemain de la déclaration faite par son président M. OUATTARA BRAIMA dans les médias, invitant les autorités ivoiriennes à réserver un accès juste et équitable à tous les candidats aux élections présidentielles du 25 Octobre 2015 à accepter de nous accorder une interviews pour mieux nous parler de l’action de son ONG sur le terrain.
Journaliste : bonjour président, pouvez nous vous présentez brièvement, ainsi que votre association.
M.OUATTARA B : bonjour M.le journaliste Avant tout propos, je tenais à vous remercier pour l’opportunité que vous nous offrez pour parler à toute la population ivoirienne à quelques jours des élections présidentielles. En effet, l’ONG excellence plus est une organisation locale à but non lucrative crée depuis 2002 pour promouvoir l’EXCELLENCE dans tout ce que l’être humain entreprend. Notre domaine d’intervention est l’EDUCATION, LA SANTE, l’ENVIRONNEMENT et les DROITS DE L’HOMME.
Journaliste: comment préparez-vous les élections à venir ?
M.OUATTARA B. : bien, pendant que nous menions le projet « DROIT AUX DROITS », un parcours participatif de renforcement démocratique et de sensibilisation aux droits de l’homme, nous suivions des séminaires de formations sur la préparation des mentalités à des élections crédibles, juste, transparentes et surtout apaisées. A ce titre, nous avons suivi une formation dans la 2è quinzaine du mois d’Août 2015 portant sur la vulgarisation du code électoral auprès des OSC, des parties politiques et des leaders communautaires. Ce séminaire initié par le RAIDH (rassemblement des ivoiriens pour la défense des droits de l’homme), un réseau de 11 organisations a porté sur 4 modules et a été financé par USAID.
Journaliste : quel a été le contenu de ses formations ?
M .OUATTARA B : il s’est agit particulièrement de faire plus ample connaissance avec la CEI et le processus électoral. Ensuite nous avons fait un tour d’horizon sur les causes de la manipulation dont sont victimes les populations et nous avons suscité ceux-ci à la tolérance politique. Enfin, des enseignements ont porté sur la notion de citoyenneté et l’appel à des élections apaisées sans toute fois oublier le rôle du constitutionnel dans le processus électoral. Voilà donc repris brièvement les enseignements reçus.
Journaliste: concrètement comment rendez-vous les différents messages reçus sur le terrain ?
M.OUATTARA B : d’abord nous avons commencé par organiser des séances de restitution avec les chefs communautaires, les leaders de jeunesse, les leaders religieux et les leaders féminins dans les différents quartiers d’abobo pk18 au cours du mois de septembre 2015. Et début Octobre nous avons entrepris notre caravane de sensibilisation à travers les quartiers par des rassemblements de 50, 100 et 200 personnes environs par jour pour diffuser des notions de droits de l’homme tout en vulgarisant le code électoral. Depuis l’ouverture de la campagne présidentielle le 09 octobre, ce sont des projections de film institutionnel obtenus avec l’appui d’une ONG internationale que nous diffusons chaque soir dans les quartiers. Les populations s’instruisent donc sur les droits de l’homme, la gestion pacifique des conflits et l’importance d’élection apaisée, crédible, juste et transparente pour notre pays.
Journaliste : quel regard les populations portent sur vos actions, ou plus simplement comment vos actions sont accueillis sur le terrain ?
M .OUATTARA B : il faut dire que ce sont des actions de longues haleines car nous avons débuté ces actions menant à changer les mentalités à abobo au lendemain de la crise postélectorale lorsque nous sommes revenus à la normalité. Les populations apprécient bien ce que nous faisons, la preuve beaucoup de bénévoles nous ont rejoint dans les différents activités de terrains. Néanmoins il n’est pas inutile de signaler que certains esprits nous collent une étiquette de partisan alors que ce n’est pas le cas. Des menaces sont proférées quelques fois, des sms anonymes nous parviennent disant que nous voulons nous faire passer pour de bons samaritains parce que nous demandons l’équité dans tous les processus électoral. Je me demande ya t il du mal à dire de ne pas déchirer les affiches des candidats qui sont vos adversaires et non des ennemis ? Le jeu des élections c’est comme un match de football, il ya un arbitre, des joueurs, un terrain et des spectateurs. Lorsque vous perdez des élections il faut se remettre en cause et essayer de repartir de bon pied la prochaine fois. C’est aussi simple de l’eau à boire et l’occident nous montre toujours le chemin à suivre. Je suis persuadé que les personnes qui ne comprennent pas finiront par comprendre un jour ou l’autre. Rappelez-vous martin Luther King tout simplement. Espérons que ces esprits encore attardés comprennent vite et fasse l’économie de leur texto menaçants. De grâce qu’ils m’épargnent moi et ma petite famille leurs propos indignes. Pour ma part je reste confiant pour un avenir meilleur en côte d’ivoire.
Journaliste : Merci monsieur le président pour avoir accepté de répondre à nos questions.
M .OUATTARA B : c’est moi qui vous remercie. Vive la côte d’ivoire notre beau pays!