Les transports urbains sont un enjeu majeur pour les villes africaines d’aujourd’hui. Même s’ils ne sont pas inscrits dans les Objectifs du millénaire pour le développement de l’ONU, d’aucuns s’accordent à penser qu’ils ne peuvent plus être négligés. En permettant la mobilité des populations et le désenclavement de certaines zones. les transports urbains, outre le fait de faciliter la vie quotidienne des habitants, peuvent être un levier non négligeable dans la croissance économique d’un pays
Face à cette problématique, certains pays tentent d’apporter des solutions innovantes qui devraient dans les années à venir, apporter une première réponse à la forte croissance démographique et urbaine sur le continent.
Si des grandes nations africaines telles que l’Afrique du sud, l’Algérie, le Maroc, l’Egypte ont su se hisser au rang de puissances sur le continent, elles le doivent en partie à leur capacité à trouver des solutions tenter de résorber le problème que créent l’urbanisation galopante..
Création de voies express, Tramway, métro ou même téléphériques sont des pistes à explorer et des exemples à suivre pour les autres pays du continent tel que l’Ethiopie qui a lancé récemment de vastes chantiers de transport urbains à Addis-Abeba,
La grande majorité des villes africaines a vu sa population plus que doublé ces 10/15 dernières années. Des villes construites pour quelques centaines de milliers d’habitants se trouvent aujourd’hui accueillir plusieurs millions de résidents (avec tous leurs besoins de transports). Et cette croissance urbaine devrait encore continuer, puisque le continent peuplé aujourd’hui de 1,1, milliard de personne, devrait doubler d’ici 2050.
Des stratégies locales et continentales pour rattraper le retard considérable concernant le transport urbain s’avèrent indispensables pour faire face à ce défi.
Cependant quelques mesures commencent à apparaître ça et là, laissant entrevoir des perspectives d’avenir pour le secteur.
C’est le cas au Sénégal ou le Conseil exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) tente de professionnaliser les artisans et permet aux opérateurs (avec 25% d’apport) de renouveler leur parc automobile. Au Cameroun, la Société Camerounaise de Transport Urbain (SOCATUR) mobilise les transporteurs pour la mise sur pied d’une police municipale régulant la circulation. Elle a aussi créé un fonds destiné à l’entretien et à l’aménagement de la voirie.
En Côte d’Ivoire, l’Etat s’est saisi du problème et tente d’y apporter des solutions efficaces : l’Agence des transports urbains(AGETU) a été créé au début des années 2000 pour permettre une meilleure gestion des transports et de la voirie. Des grandes infrastructures routières ont été réalisé (le nouveau pont HBK, l’axe international Abidjan-Lagos en sont des exemples palpables.)
Le récent démarrage des travaux de construction d’un métro urbain baptisé : Projet Métro d’Abidjan vient s’ajouter à la longue liste d’initiatives prise par la Côte d’ivoire pour combler le déficit en mobilité des populations abidjanaises.
Ce projet vient placer le pays dans le giron des nations africaines qui comptent braver le 3è millénaire pour ainsi accroitre ses sources de production et de richesses.
Ces innovations permettront de booster le tourisme et faciliter le déplacement des voyageurs, innovations encouragées par Jovago.com , plateforme hôteliere qui veut faire de la Côte d’Ivoire une destination touristique importante sur le continent