Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Constitutionnel ;
Monsieur le Secrétaire Général du Conseil Constitutionnel ;
Madame et Messieurs les membres du Cabinet ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service ;
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ;
Mesdames et Messieurs de la Presse écrite et audiovisuelle ;
Mesdames et Messieurs.
Vous venez, comme chaque année, à pareille époque, de m’adresser des vœux chaleureux et, selon la tradition que vous avez établie, d’y associer les membres de ma famille.
Je suis très sensible à cette délicate attention et je tiens à vous en remercier très sincèrement.
Je forme en retour, pour chacun d’entre vous, ainsi que pour vos familles respectives et tous ceux qui vous sont chers, des vœux de Santé, de Prospérité et de Bonheur.
Mesdames et Messieurs, distingués collaborateurs.
La cérémonie traditionnelle d’échange des vœux qui nous réunit en cette fin de matinée, à l’occasion du nouvel an 2019, m’offre également l’agréable occasion, de vous exprimer le sentiment de satisfaction qui m’anime et d’adresser à chacun et à chacune d’entre vous, mes vives et chaleureuses félicitations.
Certes, l’année qui vient de s’achever n’a pas été marquée par des défis majeurs à relever, mais j’ai pu observer que tous, vous avez eu à cœur d’accomplir au mieux de vos facultés, votre part d’efforts et d’apporter, ce faisant, votre contribution à l’exécution de notre mission commune.
Nous avons pu, au cours de l’année écoulée, grâce à votre abnégation, rendre des Décisions dans toutes les saisines que nous avons reçues, et cela, dans les délais fixés par la loi. Il en a été ainsi, entre autres, de l’examen de la conformité à la Constitution, des lois organiques portant Règlement de l’Assemblée nationale et du Sénat, et la loi organique relative au Conseil Economique Social, Environnemental et Culturel.
A votre endroit, Mesdames et messieurs les Hauts Conseillers, je voudrais dire l’entière satisfaction et la fierté que je retire de notre collaboration.
Comme vous le savez, le collège des Conseillers constitutionnels a été renouvelé de moitié depuis seulement un an et demi ; mais ce temps s’est avéré suffisant pour les trois nouvelles personnalités qui nous ont rejoints, et qui, mettant à profit leurs qualités individuelles, contribuent à assurer, par leur intégration pleine et entière à la juridiction constitutionnelle, la cohésion nécessaire au bon accomplissement de la mission qui nous est collectivement dévolue.
Il s’agit de Madame et de messieurs les Hauts Conseillers LOHOUES OBLE Jacqueline, ALI TOURE et KOUA DIEHI Vincent, que je tiens à féliciter.
Quant à vous, distingués membres de notre institution qui êtes à mes côtés depuis ma prise de fonctions à la tête de la juridiction constitutionnelle, j’ai nommé, les Hauts Conseillers MATTO Loma CISSE, KOUAME Geneviève et ASSI Emmanuel, je salue à la fois, votre esprit de collaboration et votre sens élevé du Devoir.
Mesdames et Messieurs les Hauts conseillers,
Je sais pouvoir compter sur la rigueur intellectuelle et la probité morale qui vous caractérisent tous les six, pour faire face aux défis futurs.
Au Secrétaire Général du Conseil constitutionnel, cheville ouvrière de notre institution, et aux membres de l’équipe de travail qu’il a constituée autour de lui, je souhaite de persévérer dans l’effort et la cohésion qui les caractérisent.
J’associe naturellement à ces félicitations, tout le personnel du Conseil constitutionnel, y compris mon Cabinet, qui, dans la discrétion, sait bien souvent se fondre dans l’équipe de travail du Secrétariat Général, avec pour objectifs, la mobilisation de toutes les énergies autour de la mission dévolue à l’Institution.
C’est le lieu, me semble-t-il, d’adresser également mes chaleureuses félicitations aux agents du Conseil qui ont été récemment décorés dans l’ordre du Mérite de la Fonction Publique, notamment le Secrétaire général et Mme Guiton, ainsi que ceux qui ont réussi brillamment à des concours de la Fonction Publique, s’assurant ainsi une promotion dans leur carrière, j’ai nommé Mme KONE FANNY Djatou, l’assistante du Président, et Mme Angoua Ebi Jeannette, l’assistante du Secrétaire général.
Bien entendu, je n’oublie pas tous les militaires, gendarmes et policiers qui sont montés en grade depuis le premier janvier dernier.
Mesdames et Messieurs les Hauts conseillers,
Mesdames et Messieurs, chers collaborateurs,
Je viens certes, d’exprimer ma satisfaction à votre endroit, mais je me dois d’inviter chacun et chacune d’entre vous à continuer d’œuvrer de concert pour maintenir le Conseil constitutionnel au niveau où nous l’avons ensemble hissé par notre commune détermination, ainsi que par la conjugaison de nos efforts individuels et collectifs.
Je sais donc pouvoir compter sur vous et je ne doute pas un seul instant que nous saurons, en la matière, et ensemble, maintenir le cap.
Mesdames et Messieurs, chers collaborateurs,
En ce qui concerne les préoccupations qui sont les vôtres et que par courtoisie, vous avez instruit votre Porte-parole de ne point en faire état, je tiens d’abord à vous rassurer d’autant que je les connais et que les juge pertinentes.
Mais, vous conviendrez avec moi que si une réponse appropriée n’a jusqu’alors pu y être apportée, c’est essentiellement pour des questions d’ordre budgétaire et vous m’en voyez sincèrement désolé.
L’orthodoxie financière impose, comme vous le savez, une rigueur de gouvernance qui astreint, pour l’exécution de toute dépense, à une inscription préalable au Budget de l’Etat, en d’autres termes, une autorisation.
Il s’agit en l’espèce, d’une règle de gestion des Finances publiques dont l’application s’inscrit dans un processus de longue haleine ; c’est pourquoi, je vous invite à ne pas désespérer.
Vous retiendrez donc que si la satisfaction de ces préoccupations ne relevait que de ma seule volonté, vous n’en seriez plus, depuis deux ans déjà, à encore les rappeler à la faveur de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an. Mais, les contraintes budgétaires du moment, qui ont conduit à une baisse de la dotation du Conseil constitutionnel, contrarient ma volonté de vous octroyer le meilleur.
Je vous exhorte donc à prendre patience et à garder objectivement espoir, car je reste pour ma part, convaincu de ce que l’amélioration souhaitée du volume des ressources de l’Etat, permettra, en temps utile, de répondre à votre attente. Et je souhaite que ce temps utile soit le plus proche possible.
Mesdames et Messieurs les Hauts Conseillers ;
Monsieur le Secrétaire Général du Conseil Constitutionnel ;
Madame et Messieurs les membres du Cabinet ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service ;
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs.
Je m’en voudrais de clore mon propos sans appeler votre aimable attention sur un dernier point, qui me parait également très important.
En effet, la nouvelle année, dont nous célébrons l’avènement aujourd’hui, se situe à la veille d’une année électorale, 2020, qui s’annonce palpitante. Partout en Côte d’Ivoire, et même à l’étranger, il ne s’agit déjà plus que de cela, dans les discussions en famille, sur les lieux de travail ou sur les lieux de divertissement. La tentation peut être forte, pour vous, de prendre part à ces débats. Loin de moi la prétention d’interdire aux dignes ivoiriens que vous êtes d’y prendre part. Mais, en cette matière je me dois de vous conseiller la plus grande prudence, que vous soyez astreints ou non à l’obligation de réserve car, étant en service au Conseil constitutionnel, vos prises de position pourraient être vues, entendues ou comprises, de bonne foi ou de mauvaise foi, comme étant celles de l’Institution, et susciter ainsi des suspicions illégitimes.
Pour le reste, j’invite les uns et les autres à rester sereins relativement aux élections de 2020. Elles ne marqueront pas la fin de la Côte d’Ivoire.
Sous le bénéfice de ces observations, je vous réitère mes remerciements et prie le Tout-Puissant de donner à chacune et à chacun de vous l’énergie nécessaire pour continuer de faire, et de bien faire, ce que le Peuple de Côte d’Ivoire attend de nous.
Bonne et Heureuse Année 2019 à tous !
