Monsieur Kouadio Yao, le président de la Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des armes légères et de Petit Calibre (ComNat-ALPC) a procédé le 27 mars 2018, au lancement d’une vaste campagne de sensibilisation et de collecte des armes dans la région du Cavally, plus précisément dans la forêt classée du Goin-Débé, à Guiglo.
Dans cet entretien, Il donne les détails de sa mission à INFOSNEWS.NET.
Bonjour,Monsieur le président pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
-Je suis Monsieur Kouadio Yao président de la Commission National chargé de la lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ComNat-ALPC)
Qu’est-ce qui vous amène à Guiglo ?
Je suis aujourd’hui à Guiglo du moins la ComNat est aujourd’hui à Guiglo, dans le cadre de l’opération d’urgence décider par le gouvernement suite au conflit intervenu dans la foret classé de Goin-débé. Nous sommes venu aujourd’hui pour procéder au lancement de cette question de désarmement communautaire dans le Gouin-Débé.
À quel sens répond le projet dans le Goin-Gédé aujourd’hui ?
le souci majeur que tout le monde connais,est que les populations se sont battu avec des armes à feu et comme on le dit, on peut toujours avoir des conflits, mais lorsque les armes à feu interviennent, c’est qu’il y a danger et donc nous sommes venu justement dans le cadre des mesures dictées par le gouvernement.
Alors, de façon suscinte quel sera la méthodologie ?
La méthodologie, est simple, c’est une action qui va nécessiter la participation de tous.D’abord on va mettre en place des comités locaux de sensibilisation ,qui auront pour mission de sillonner, sous l’autorité des Préfets et Sous-Préfets de la région concerné, afin de sensibiliser nos populations à déposer les armes.
Concernant la méthodologie sur le terrain est ce que les personnes qui vont faire le dépôt des armes volontaire vont bénéficier de quelque chose ?
Oui,bien entendu notre mode opératoire prévoit des réponses.Les réponses sont des Kits que nous remettons aux personnes,qui ont fait l’effort de déposer les armes.C’est ce que nous appelons des réponses qui seront donné à l’issu de l’opération,justement le colonel Djokouehi vous a expliqué que la réponse donc est proportionnelle à la qualité de l’arme déposée. c’est ce qui vas être faits. Tous ceux qui vont déposer les armes auront en retour quelques choses pour compenser leur effort, leur bonne volonté.
Et le cas des Dozos ?
Nous ne sommes pas venus de façon spécifique pour désarmer les Dozos .Nous sommes venus pour désarmer dans la forêt classée de Goin-Débé, évidement, s’il y a des Dozos qui sont à l’intérieur de cette forêt, ces Dozos sont concernés par l’opération.
Vous avez parlez de sensibilisation, la sensibilisation vas prendre combien de temps et la mise en œuvre exacte vas prendre combien de temps ? Pourrions-nous avoir des dates ?
Oui,nous avons une période, un mode opératoire qui prévoit des dates, mais pour aller plus vite ,vu que nous avons que trois mois, au fur et à mesure que nous sensibilisons, nous allons colleté les armes. Voilà comment cela vas se passer aussi simplement.
Vous avez un message de fin ?
Le message est que ,c’est une opération qui porte sur le vouloir vivre collectif, cela suppose quoi, nous venons, nous sensibilisons et nous espérons que les populations vont adhérer à ce langage là et déposer des armes.Parce que le plus important quand ils sont dans cette forêt ,c’est de trouver de l’argent, c’est assurer l’avenir de leurs familles ,c’est vivre en paix et tant qu’il y a des armes,forcement la paix n’y sera pas.
Propos recueilli par Enoh Eric